«C’est Tabou» : le bien-être de bébé par le massage

Renforcer les interactions entre l’enfant et le parent tout en contribuant au développement du bébé, le massage est bénéfique pour les tout-petits. Preetisha Chutturdharry ergothérapeute de Pro-Rehab était sur le plateau de l’émission « C’est Tabou » pour en discuter.

Soulager bébé en l’aidant à se relaxer, le massage est un moment de détente qui permet à votre bébé de bien dormir. « Le massage renforce ses muscles tout en tissant un lien affectif entre le bébé et le parent. Le fait de se sentir bien, l’enfant réagit plus favorablement à son environnement », indique l’ergothérapeute. Doux et stimulant, ce remède aide à soulager le nourrisson des maux tels que les coliques tout en favorisant la communication.

Preetisha Chutturdharry souligne également l’importance d’être à l’écoute des signes non verbaux pour savoir si l’enfant apprécie les toucher. Un auditeur et père d’un enfant de 15 mois, confie que son enfant souffre d’une paralysie cérébrale depuis la naissance. L’enfant montre des signes de retard du développement. L’ergothérapeute, explique que dans ce cas, il est nécessaire de contacter un professionnel afin que l’enfant puisse bénéficier d’un massage approprié.

Un massage dédié aux bébés et différent des adultes. La manipulation des différentes parties du corps de l’enfant peut être hypersensible ou hyposensible. Ainsi pour adapter les techniques de massage appropriées, Preetisha Chutturdharry, recommande aux parents de se tourner vers un instructeur certifié, un kinésithérapeute ou un ergothérapeute pour obtenir des conseils. « L’huile de massage peut être utilisée, tout comme les crèmes de bébé », indique-t-elle.

Il est également conseillé d’opter pour des huiles comestibles, vu que les bébés ont tendance à porter leurs petites mains et pieds à la bouche. « La personne qui masse ne doit pas porter des bijoux pour ne pas érafler la peau de bébé. Je conseille également aux mamans de chanter ou de lui parler en même temps pour le distraire. Particulièrement ceux qui n’aiment pas ce type de soin », souligne cette professionnelle du domaine paramédical.