Laisser-aller ou manque de contrôle ? C’est la question que se posent des personnes qui ont été contraintes, en 2008, à vendre à l’État une partie de leurs terrains se situant à Calebasses pour la construction du Terre-Rouge/Verdun/ Trianon Link Road. Depuis, des squatters ont construit des maisons en béton sur une partie de ces terrains.
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« Plus aveugle que les autorités, tu meurs ! » C’est le sentiment de quelques habitants de Calebasses, qui ont dû céder une partie de leurs terrains à l’État, parcelles qui serviront de Reserve land pour la Terre-Rouge/Verdun/ Trianon Link Road. En effet, des squatters ont construit des maisons en béton sur ce Reserve Land au vu et au su de tous.
« Ces constructions ne sont pas dans des endroits retirés, voire loin des regards. Elles se trouvent carrément en bordure de cette nouvelle route très fréquentée », fulminent-ils. Pis, toute la correspondance de dénonciation d’un des propriétaires de terrain adressée au secrétaire permanent du ministère des Terres et du Logement, au président du conseil de district de Pamplemousses et au directeur de la Road Development Authority est restée lettre morte.
« Ce silence radio me surprend et me fait penser que c’est le cadet des soucis des autorités. Pour empirer les choses, ces squatters ont eu l’électricité.
Comme quoi on légalise l’occupation illégale des terrains de l’État », dénonce-t-il. Si tel est le cas, il pense que l’État n’aurait pas dû prendre leur terrain. « On aurait bien pu nous dire de ne pas y ériger des bâtiments. Nous aurions pu aménager un grand jardin sur ce Reserve Land », dit-il.
Sollicité pour une réaction, le Chief Executive du conseil de district de Pamplemousses, Jean-François Dorestan, indique que le conseil est au courant de ces constructions illégales. Le Chief Executive soutient aussi que les actions nécessaires ont d’ores et déjà été enclenchées.
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