La situation se décante concernant la vente des biens kenyans du défunt assureur BAI. L’État mauricien a fixé son prix et les discussions que Britam a entamées avec les cinq entités désireuses de faire l’acquisition ont atteint un nouveau palier.
À ce jour, cinq sociétés ont exprimé un intérêt pour l’acquisition des 24 % que détient le conglomérat BAI dans Britam. Deuxième groupe d’investissement au Kenya, Britam a une capitalisation boursière de 227 millions de dollars américains, selon les données compilées par l’agence Bloomberg.
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Pour s’assurer que la transaction soit concrétisée dans les meilleures conditions, le gouvernement mauricien travaille en étroite collaboration avec le management de Britam. Benson Wairegi, Chief Executive Officer du groupe kenyan, le confirme dans un entretien télévisé accordé à KTN Business. « Quand le gouvernement mauricien décidera de ce qu’il veut faire avec les actions, il nous contactera. (...) Nous avons convenu de travailler ensemble pour s’assurer que la valeur de ces actions augmente et non le contraire », a-t-il dit.
Le management de Britam semble avoir déjà dressé le profil du futur acquéreur. Il préfère une entité kenyanne, Britam étant présent dans ce pays depuis un demi-siècle et 89 % de sa clientèle y est originaire.
La vente des actifs kenyans du conglomérat mauricien survient dans le sillage de la mise sous administration de l’assureur BAI Co. (Mauritius) et la révocation du permis d’opération de la défunte Bramer Banking Corporation Ltd. Elle se fait en parallèle avec la mise en vente de l’hôpital Apollo Bramwell. Les recettes nettes serviront à rembourser les particuliers et compagnies ayant investi dans le plan Super Cash Back Gold.
Des cinq sociétés, on retrouve MMI Holdings. Ce groupe financier sud-africain aurait déposé une offre avec conditions avoisinant Rs 4,3 milliards. L’offre tient toujours. MMI Holdings est listé sur la Johannesburg Stock Exchange. « Le gouvernement cherche à récupérer environ Rs 4 milliards à travers la vente des parts (24%) de BAI dans Britam. Cette transaction est complexe. L’acheteur doit savoir à quoi s’en tenir. Pourra-t-il influencer sur la stratégie du groupe et maximiser son retour sur investissement? C’est pourquoi nous laissons les entités intéressées discuter avec l’état-major de Britam avant de prendre leur décision », indique-t-on dans les milieux concernés.
Benson Wairegi: « Dawood Rawat n’a eu aucune influence »
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