Elle est tombée des nues en voyant que des lianes «batatran» qui se trouvaient en face de son appartement à Blue-Bay ont été déracinées. Inquiète des risques d’érosion, Caroline L. dit avoir alerté les autorités concernées sans avoir obtenu de réponse à ce jour.
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Cette habitante de Beau-Vallon âgée de 53 ans nous a envoyé une photo de ce qu’elle considère comme un «massacre» pour l’écosystème.
«D’après mes renseignements, le ‘batatran’ est une herbe qui a la même importance que les mangliers. Il est réputé pour lutter contre l’érosion du sable. Je ne comprends pas comment les autorités ont pu permettre à des officiers de les déraciner», s’indigne Caroline L.
C’est quoi le «batatran» ? «C’est une plante qui sert à lutter contre l’érosion du sable. Il résiste au sel et pousse sur la côte. La structure et les racines de cette liane aident à stabiliser la plage. De ce fait, le ‘batatran’ permet de limiter les problèmes d’érosion. En l’enlevant, on déséquilibre l’écosystème», nous explique un cadre du Fisheries Post de la région.
Notre interlocuteur ajoute que bien que la Fisheries Act ne contienne aucune clause pour protéger les lianes «batatran», les officiers sont censés préserver cette plante. Seuls les officiers du département forestier et ceux du ministère des Collectivités locales sont habilités à les déraciner, poursuit-il.
Du côté du département des bois et forêts, un préposé nous a déclaré que les officiers de cette instance ont la tâche de débroussailler les plages. Quant aux officiers du ministère des Collectivités locales, ils ont refusé de commenter cette affaire.
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