Biens de l’État : Landscope Mauritius travaille sur son business plan

Depuis le 1er décembre, la compagnie a légalement pris en main les activités de la Cybercité, du Port-Louis Waterfront et du centre de conférences Swami Vivekananda. Elle gère aussi plusieurs milliers d’arpents.

Légalement opérationnelle depuis le 1er décembre, Landscope Mauritius travaille sur son plan stratégique. L’objectif de la direction : finaliser tous les aspects du projet à la mi-janvier pour démarrer l’année sur les chapeaux de roue. « Nous évaluons en ce moment la situation tout en travaillant sur nos priorités futures », indique la direction de cette nouvelle compagnie d’État.

Cette superstructure a repris les activités de Business Parks of Mauritius (BPML), qui gérait la Cybercité d’Ébène et le Rose-Belle Business Park ; la State Property Development Company (SPDC), qui gère le Port-Louis Waterfront ; la State Land Development Company (SLDC) ; Les Pailles International Conference Centre, qui gère le centre de conférences Swami Vivekananda ; Le Val Development Co, propriétaire du Val Nature Park, et Tourist Villages Co Ltd, qui gère le Belle-Mare Tourist Village. Ces compagnies sont, depuis jeudi dernier, devenues des coquilles vides. Depuis une semaine, Landscope Mauritius est devenue l’une des plus grosses compagnies mauriciennes en termes d’avoirs et de chiffre d’affaires.

Émanation du dernier discours budgétaire, Landscope Mauritius est présidée par Gérard Sanspeur, conseiller spécial du ministre des Finances Pravind Jugnauth. Trois Chief Executive Officers (CEO), en l’occurrence Koomaren Chetty, Claude Wong So et Naila Hanoomanjee, dirigent la compagnie, explique-t-on au ministère des Finances. Ils étaient respectivement CEO de BPML, SLDC et SPDC et n’ont pas encore eu leur attribution exacte. « Une compagnie ne peut avoir trois CEO », explique un proche du dossier.

Super Chief executive officer

Landscope Mauritius devra nommer un « super CEO » à travers un appel à candidatures au premier trimestre 2017. « C’est un poste très technique. Le business plan définira le profil de cette personne pour diriger cette entreprise très complexe », ajoute notre source.

Le plus gros dossier de Landscope Mauritius sera la Highlands Smart City. Le gouvernement souhaite avancer très rapidement avec une première phase qui s’étalera sur 200 arpents, à proximité du Bagatelle Dam. La direction de la compagnie espère finaliser rapidement un plan directeur conceptuel, tout comme le Social Master Plan. L’autre dossier prioritaire sera le réaménagement de la Cybercité d’Ébène.