Beach Authority : Gel d’octroi de permis aux marchands de plages

Beach Traders Le pays compte 382 Beach Traders pour 539 permis délivrés.

La Beach Authority s’attaque aux marchands de plages (Beach Traders) qui, selon l’autorité, constituent un « eye sore » sur les plages. Le conseil d’administration de l’autorité a pris la décision de ne plus octroyer de nouveaux permis.

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Mettre de l’ordre. C’est en somme le souhait de la Beach Authority en ce qui concerne les marchands de plages. Un communiqué a été émis pour informer le public que les nouvelles demandes ne seront plus considérées : « The  BA has decided neither to issue nor to entertain any application for issue of Beach Trader Licence on public beaches from new applicants until further notice ».

« Suivant des plaintes du public, nous avons initié une étude qui devra déterminer si le nombre actuel de Beach Traders est adéquat, si on peut en accueillir davantage ou alors s’il faut procéder à un exercice de redéploiement », indique une source proche du dossier. Il ajoute qu’il reviendra ensuite au ministère de tutelle de décider de la marche à suivre, une fois les résultats de l’étude obtenus.

Autre raison motivant la décision de la Beach Authority : le non-respect des règlements imposés par l’autorité. « À la base, ces Beach Traders sont censés être ambulants. Or, nous constatons que certains ont illégalement érigé des structures qu’ils laissent sur les plages. Ena met tol pouri, kraz kraze. Li pa fer zoli lor bann laplaz ki sipoze nou vitrinn an matyerr touris », poursuit notre interlocuteur. À cet effet, notre source dit attendre la finalisation du Beach Management Plan qui donnera une idée, d’une part, de leur emplacement et d’autre part des structures à adopter.

Décision appréciée

Une décision que le secrétaire de la Beach Traders Association, Riaz Madarbocus, dit accueillir favorablement. « Dans le passé, nous étions nombreux à reconnaître que beaucoup de permis avaient été délivrés et nos plages étaient quelque peu overloaded. C’est une bonne décision de la part des autorités », dit-il.

Riaz Madarbocus estime toutefois que d’autres points méritent une attention particulière des autorités. « Par exemple, un Beach Hawker ne peut s’absenter de sa place, au risque d’écoper d’une amende par les Enforcement Officers. En sus, nous avons demandé à travailler le samedi, considéré comme un working day, mais en vain », déplore Riaz Madarbocus. Il sollicite une rencontre avec la Beach Authority et le ministre Etienne Sinatambou.

À ce jour, le pays compte 382 Beach Traders pour 539 licences octroyées. C’est dans la catégorie Cooked food qu’on dénombre le plus grand nombre de licences délivrées, soit 141. Il faut compter 92 pour la catégorie Non Alcoholic Beverages et 69 pour Handicraft Artisanal & Fancy Products. Aussi, c’est à Flic-en-Flac qu’on recense le plus grand nombre de Beach Traders, soit 61. Mon-Choisy (47) et Grand-Baie (28) suivent.

Transats et parasols en baisse

La Beach Authority se félicite d’avoir mis de l’ordre dans l’épineux dossier des transats et parasols. Cela, à travers une politique de « zéro tolérance » et des Crackdown Operations. Ainsi, de 582 en 2015, le nombre de transats sur les plages a été ramené à 364 en 2018, alors que pour les parasols, le nombre est passé de 276 en 2015 à 171 en 2018. Ce qui représente une baisse moyenne de 38 %.

Pour rappel, ces transats et parasols avaient peu à peu envahi nos plages. Ce qui n’était pas du goût des Mauriciens et des touristes qui déploraient l’accaparement des plages par des opérateurs. « Il faut que le public et les touristes puissent profiter pleinement de nos plages », indique notre source.

 

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