Le président de la République par intérim, Barlen Vyapoory, appelle à la responsabilité des chauffeurs des autobus.
Il participait à une cérémonie de dépôt de gerbes à la stèle érigée en mémoire des 10 victimes de l’accident de Sorèze, survenu le 3 mai 2013.
Le chef de l’État par intérim a tenu à marquer sa présence à ce triste anniversaire. Barlen Vyapoory a exhorté à la prudence sur les routes. Il a lancé un appel à la responsabilité des conducteurs, surtout ceux des autobus. « Il faut établir une limitation de vitesse pour les voitures et une autre pour les autobus. Ces derniers doivent être sujets à une limitation de vitesse inférieure à celle appliquée aux voitures. Il faut faire l’éducation des chauffeurs employés dans le secteur du transport en commun afin qu’ils sachent leurs responsabilités », a-t-il dit.
De son côté, le chef inspecteur de police, Ashok Mattur, a souligné que l’accident de Sorèze interpelle les usagers de la route sur la sécurité routière. Selon lui, ce 3 mai demeure un jour de réflexion où « les chauffeurs doivent essayer de comprendre à quel point la route est très dangereuse si nous ne prenons pas de précautions ». Il lance un appel à responsabilité aux piétons, aux motocyclistes et aux conducteurs.
Nitin Ramdaursingh, le beau-frère d’une des victimes, établi à Londres, a voulu effectuer le déplacement pour rendre un hommage à sa parente. « Cela fait déjà trois ans, mais Chitra nous manque toujours autant. »
Le 3 mai 2013, un autobus de la Corporation nationale du transport qui se dirigeait vers Port-Louis s’était renversé à Sorèze après une défaillance au niveau de son système de freinage. Bilan : dix morts dont le chauffeur, Deepchand Gunness.
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