L’étalage de certaines discussions autour de l’augmentation du prix de l’électricité et certaines divergences entre le Central Electricity Board (CEB) et l’Utility Regulatory Authority (URA) suscitent l’agacement de l’Hôtel du gouvernement. Les propositions du tarif par l’instance régulatrice du secteur des Services publics ont fuité dans la presse, il y a un peu plus d’un mois.
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Certains à l’Hôtel du gouvernement et au niveau du ministère concerné se disent « extrêmement embarrassés » par la tournure des événements. « Les discussions autour du tarif de l’électricité sont extrêmement sensibles, car cela concerne toute l’économie d’un pays. Fuiter de telles informations relève de l’amateurisme », fait valoir une source au Bâtiment du Trésor, qui ne manque pas non plus de faire ressortir que « les membres de l’URA ont prêté serment devant le président de la République et sont tenus, par ce serment, de garder le fonctionnement de cette autorité confidentiel ».
D’autres, toujours au niveau de l’Hôtel du gouvernement, s’accordent cependant à dire que ces informations émaneraient peut-être des ‘stakeholders’ impliqués dans les discussions avec l’URA. Raison pour laquelle on hésite, pour le moment, à initier une enquête afin de déterminer d’où provient la fuite d’informations.
Au niveau du ministère des Services publics, c’est autour des relations « difficiles » entre le CEB et l’URA qu’il semble y avoir beaucoup d’agacement. « De telles choses représentent une mauvaise publicité pour l’ensemble du secteur », explique une source généralement bien informée au ministère. Si les relations entre les représentants de ces deux organismes venaient à s’envenimer, l’affaire pourrait ainsi être portée en plus haut lieu.
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