Pour le député de l’Alliance Nationale au No.15 (Vacoas/Phœnix) et porte-parole du PMSD, Kushal Lobine, après 50 ans d’indépendance, il est grand temps de revoir en profondeur le système électoral, le nombre de circonscriptions et d’élus. Il participait lundi, à l’émission ‘Au Cœur de l’info’, animée par Ruth Rajaysur et Patrick Hilbert.
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Comment le PMSD a-t-il géré la défaite de l’Alliance Nationale ? Comment les députés bleus comptent-ils travailler au sein de l’opposition parlementaire ? Autant de questions abordées par l’invité de Patrick Hilbert et de Ruth Rajaysur.
Kushal Lobine est d’avis qu’après cinq décennies, il est impératif de revoir notre système électoral « dans sa totalité ». « Il faut un débat élargi sur la façon de faire les élections. Après 50 ans d’indépendance, il faut voir s’il ne faut pas passer à 40 circonscriptions ? S’il faut trois élus ou un par circonscription », explique le député. Ajoutant qu’il faut « un toilettage de notre Constitution ».
Sur la pétition des partis de l’opposition en vue de contester les élections générales, Kushal Lobine précise qu’un panel d’avocats du PMSD, du PTr et du MMM est à pied d’œuvre. « Dans le contexte actuel, c’est clair que ces élections n’ont pas été ‘free and fair’. Nous compilons des données. Nous procédons circonscription par circonscription car chacun a sa spécificité. Tout se fait selon les paramètres légaux ». Il se dit aussi satisfait que l’opposition est unie dans cette lutte. « Il y a une synergie de l’opposition. Nous réunissons notre force. 60 % de la population sont dans l’opposition. Le gouvernement ne doit donc pas diriger avec arrogance », estime le député.
Qu’en est-il de la relation entre le PMSD et le MMM qui se regardait en chiens de faïence ? À cette question, Kushal Lobine précise que l’opposition PTr, PMSD et MMM sera aussi soudée dans l’hémicycle. « On s’est uni pour une cause, c’est déjà un premier pas dans la bonne direction. Paul Bérenger, après quatre ans, a dit que le PMSD a fait le bon choix en quittant le gouvernement », lance-t-il.
Sur le volet du leadership du PTr, après deux défaites consécutives de Navin Ramgoolam, il soutient que « c’est aux instances rouges de décider ». Toutefois, il croit que le leader a gagné en sympathie après que toutes les charges qui pesaient sur lui ont été rayées.
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