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Au 23e congrès de l’ICCA: le SG de l’Onu met l’accent sur l’État de droit

Pour Ban Ki-moon, l’arbitrage international peut permettre de résoudre des différends entre états.
Pour le secrétaire général de l’Onu, l’État de droit est « essentiel au bon fonctionnement de l’économie ». Il intervenait, lundi, à l’inauguration de la 23e conférence de l’International Council for Commercial Arbitration. «L’État de droit peut être une notion abstraite pour de nombreuses personnes. Mais pour nous, aux Nations unies, il s’agit d’un concept concret. » C’est ce qu’a soutenu Ban Ki-moon, le lundi 9 mai, lors de son intervention à la 23e conférence de l’International Council of Commercial Arbitration (ICCA), qui s’est ouverte dimanche. Selon le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), l’État de droit est non seulement « essentiel au bon fonctionnement d’une économie », mais il demeure aussi un aspect primordial pour la protection des droits humains. Pour Ban Ki-moon, l’arbitrage international, qui est le thème de la conférence, peut permettre l’instauration de cet État de droit. « L’arbitrage international peut, en effet, permettre de résoudre des différends entre États », a-t-il souligné. Il a aussi félicité Maurice pour avoir « mis en place les infrastructures nécessaires » lui permettant d’être le premier pays d’Afrique à accueillir une conférence de l’ICCA. Sir Anerood Jugnauth (SAJ) s’est, pour sa part, appesanti sur les avantages de Maurice dans le doing business. « Le pays est devenu un hub pour les transactions financières et le commerce », a déclaré le Premier ministre. Il a également fait ressortir que Maurice figure parmi les meilleurs pays d’Afrique pour faire du commerce. « Nous avons un environnement propice aux affaires, de même qu’un ensemble de traités et d’accords bilatéraux », a indiqué SAJ. Le Premier ministre a ajouté que l’arbitrage international est un aspect essentiel pour encourager les investissements et le commerce international. « Nous comptons faire de Maurice un centre d’excellence pour l’arbitrage international », a souligné le chef du gouvernement. Dans la foulée, il note que de nombreux cas d’arbitrage impliquant des pays africains ont lieu en Europe. « Maurice espère jouer un rôle essentiel pour permettre de changer cette situation », a précisé SAJ.

Une course contre la montre…

Le secrétaire général de l’Onu a eu bien du mal à respecter son programme chargé lundi. La session de travail qu’il a eue avec le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, et plusieurs ministres, au bâtiment du Trésor, a duré plus longtemps que prévu. Ce qui a chamboulé son emploi du temps Après une conférence de presse conjointe avec le chef du gouvernement mauricien, il s’est rendu au centre de conférence de Trianon pour s’adresser aux acteurs des Sustainable Development Goals. Puis direction Pailles, au centre Swami Vivekananda où s’est tenue la conférence de l’International Council for Commercial Arbitration. Puis cap sur le château de Réduit où l’attendait la présidente de la République Ameenah Gurib-Fakim pour un déjeuner officiel. Près d’une demi-heure de retard pour la cérémonie de remise de la distinction de Docteur Honoris Causa, à l’université de Maurice. Attendu à 14 h 30, le distingué visiteur s’est pointé vers 15 heures. Il a tout de même pu souffler en début de soirée où il a reçu, à son hôtel, le chef juge, la Speaker de l’Assemblée nationale et le leader de l’opposition. C’est à l’hôtel Maritim, à Balaclava, qu’il a terminé la soirée, autour d’un dîner offert par le ministre des Affaires étrangères Vishnu Lutchmeenaraidoo.

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