Attentat à la pudeur sur mineures : Michel de Ravel de l’Argentière plaide coupable à 14 des 21 chefs d’accusation

Dénouement de taille mercredi 28 septembre dans le procès intenté à Joseph Marie Louis Michel de Ravel de l’Argentière devant la cour intermédiaire.

Michel de Ravel de l’Argentière, 52 ans et habitant Tamarin, a plaidé coupable à 14 des 21 chefs d’accusation d’attentat à la pudeur sur des enfants de moins de 12 ans.

Initialement, Michel de Ravel de l’Argentière avait plaidé non coupable. Mais mercredi 28 septembre, son avocat Me Siddhartha Hawoldar a fait part à la Cour que son client  plaidera coupable à 14 des 21 chefs d’accusation retenus contre lui.

Michel de Ravel de l’Argentière plaide « non coupable » aux sept autres chefs d’accusation retenus contre lui.

Me Roshan Santokhee, représentant de la poursuite, a alors fait savoir que les victimes ne seront pas appelées à déposer en Cour. 

La séance de mercredi 28 septembre s’est poursuivie avec le témoignage de deux officiers de police. Prochaine audition le 19 janvier 2017 devant la vice-présidente de la cour intermédiaire, la magistrate Niroshini Ramsoondar.

Massages sexuels

La plupart des victimes sont âgées aujourd’hui d’une vingtaine d’années. Elles accusent Michel de Ravel de l’Argentière d’avoir abusé de leur innocence alors qu’elles n’étaient que des enfants.

Selon les dires des victimes, Michel de Ravel de l’Argentière abusait d’elles dans sa maison située à Tamarin. Elles allèguent que le prévenu profitait du fait qu’il était l’ami de leurs parents ou d’autres membres de leur famille pour les emmener chez lui et pour leur faire subir des actes sexuels.

Ce n’est que plusieurs années plus tard que les victimes ont porté plainte à la police. La plupart d’entre elles avaient déclaré être victimes de troubles psychologiques en raison des attouchements qu’elles ont subis durant leur enfance.

Outre son procès pénal, Michel de Ravel de l’Argentière fait face à plusieurs procédures civiles en réclamation de dommages devant la Cour suprême. Ces procès civils sont en cours.

Dans les plaintes civiles, les plaignants font état que Michel de Ravel de l’Argentière leur aurait fait subir des massages sexuels et leur auraient forcé à prendre un bain dans son jacuzzi. Il leur aurait fait promettre de ne rien dire à personne, car c’était leur « petit secret ».

Ledweena Ramasawmy-Mohun