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Attentat à la pudeur : elle réclame de dommages à un Saoudien

Mohamed H Altasan Saleh Saleh Mohamed Altasan (à g.) en compagnie de son panel d'avocats en Cour intermédiaire ce jeudi.

Il avait pressé ses parties intimes contre les fesses d’une employée de l’hôtel où il logeait, alors qu’elle se penchait. Mohamed H Altasan Saleh, un Saoudien de 64 ans, a bénéficié, ce jeudi 27 septembre, de la liberté conditionnelle en cour intermédiaire. La déclarante a logé une plainte pour réclamer Rs 35 millions de dommages.

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Le procès intenté au Saoudien pour attentat à la pudeur a été entendu en cour intermédiaire, devant la magistrate Niroshini Ramsoondar. Mohamed H Altasan Saleh a été jugé coupable du délit et a bénéficié de la liberté conditionnelle. Il devra fournir une caution de Rs 100 000 et faire preuve de bonne conduite pendant trois ans. Faute de quoi, il purgera deux mois de prison.  La victime a logé une plainte en Cour suprême réclamant  Rs 35 millions de dommages au Saoudien. Ce dernier avait posé ses valises à Maurice, depuis août 2018, avec ses proches. Ils logeaient à l’hôtel Shangrila à Trou-d’Eau-Douce. Il avait été interpellé après une plainte d’une employée.

Les faits s’étaient produits le 17 août 2018. Appelé à la barre, le sexagénaire a expliqué pourquoi il a plaidé coupable, bien qu’il nie les accusations dans ses dépositions à la police. «Je préfère plaider coupable pour ne pas prolonger les choses et pour rentrer chez moi au plus vite, vu des problèmes de santé.»

La magistrate Niroshini Ramsoondar a fait ressortir que plaider coupable est « an express and conclusive admission of the offence » et non ce qu’a déclaré l’accusé. Le délit est sérieux. La liberté conditionnelle est une sentence appropriée.

 

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