Bruneau Laurette demande un assouplissement des conditions strictes de sa remise en liberté sous caution, qu’il estime incompatibles avec son nouvel emploi. Le CP et le DPP s’y opposent fermement devant la Cour suprême.
Publicité
Bruneau Laurette, activiste social et politique, fait face à une objection du commissaire de police (CP) et du bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) concernant sa demande d’assouplissement des conditions de sa remise en liberté sous caution. La motion a été examinée le lundi 23 décembre 2024 devant la chef Juge Bibi Rehana Mungly-Gulbul, à la Cour suprême.
Lors de l’appel de l’affaire, Me Karen Parson, Principal State Attorney représentant le CP et le DPP, s’est opposée à la motion. L’affaire sera à nouveau appelée le 20 janvier 2025. Lors d’une audience précédente, le 9 décembre 2024, Me Parson avait indiqué qu’en raison du différend entre le CP et le DPP, elle devait clarifier sa position avant de confirmer si elle représenterait également le CP.
Récemment nommé directeur commercial dans une société immobilière, Bruneau Laurette demande la levée de certaines conditions de sa remise en liberté sous caution : couvre-feu quotidien de 20 heures à 5 heures ; obligation de se rapporter deux fois par jour à la police ; interdiction d’approcher le littoral à moins de 500 mètres et communication obligatoire de ses activités à la police.
Dans un affidavit rédigé par l’avouée Ayesha Jeewa, Bruneau Laurette explique que son nouveau poste l’oblige à effectuer des appels internationaux et des visites en zones côtières, des obligations professionnelles incompatibles avec les restrictions liées à sa remise en liberté sous caution.
Arrêté le 4 novembre 2022 à Petit-Verger, St-Pierre, Bruneau Laurette avait été provisoirement inculpé pour possession de résine de cannabis avec intention de trafic, blanchiment d’argent et possession d’armes à feu.
Depuis le 27 février 2023, il est soumis à des conditions strictes imposées par le tribunal de Moka dans le cadre de sa remise en liberté sous caution. Il soutient que ces restrictions l’ont empêché de travailler pendant deux ans, épuisant ainsi ses économies et le privant d’un revenu stable.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !