Maurice sera à l’heure de la science et de la technologie les 29 et 30 octobre. Le pays accueille, en effet, les premières assises de la science et de la technologie à l’initiative de la Commission de l’océan Indien (COI).
Une centaine de scientifiques, chercheurs, représentants d’institutions techniques, entrepreneurs, professionnels des cinq pays membres de la COI (Comores, Madagascar, Réunion, Seychelles et Maurice) seront présents à l’hôtel Intercontinental, à Balaclava, pour les premières assises de la science et de la technologie, ce jeudi et demain. Les débats s’articuleront autour des grands enjeux scientifiques et technologiques de l’indianocéanie, de l’entrepreneuriat au service de l’innovation et du développement de nos territoires. Les sujets qui seront abordés : science, éducation et société ; recherche coopération et développement ; et science, technologie et innovation ; et la contribution du secteur privé.
Selon le secrétaire général de la COI, Jean-Claude de L’Estrac, la promotion de la science, de la technologie et de l’innovation est de nature à enrichir considérablement l’action de la COI en ce qu’il s’agit du développement durable dans la région de l’océan Indien. D’où l’initiative de ces premières assises. Selon lui, « cela marque de façon symbolique notre volonté collective d’insérer l’indianocéanie dans le réseau mondial des producteurs de recherche et de découvertes et de la faire ainsi participer activement à l’économie de la connaissance génératrice de croissance et d’emplois ».
Les discussions auront pour objectifs d’évaluer les acquis régionaux en matière de science et les capacités nationales et régionales à innover ; identifier les priorités de recherche et d’innovation pour l’indianocéanie au regard de ses défis économiques, sociaux et environnementaux ; et amplifier et étendre les réseaux scientifiques en indianocéanie dans le but de créer une plateforme Éducation - Recherche au sein de la COI.
Ces assises verront la participation d’éminents chercheurs ainsi que celle de la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim. Elle sera présente à la cérémonie d’ouverture prévue ce jeudi matin en compagnie de Jean-Claude de l’Estrac et de Matthieu Discour, directeur de l’Agence française de développement (AFD) qui finance le projet.
À l’issue des deux jours de discussions, sont attendues des pistes de développement stratégique dans les domaines de la santé, l’économie bleue, l’agronomie, les applications spatiales et les sciences humaines.
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