Le jeune homme jouissait d’une bonne condition physique, mais n’a pu résister au courant qui l’a finalement entraîné au fond de la rivière.. Ashish Rambajansing 18 ans est mort noyé à la fleur de l’âge sans avoir pu réaliser son rêve : devenir policier. Si seulement il avait écouté son frère….
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« Mon fils voulait devenir policier » , dit Kajol, la mère.
Originaire de Morcellement Sans-Souci à Montagne-Blanche, Ashish s'était rendu à une partie de pêche en compagnie de son frère Aditeya, 16 ans, et de deux cousins vendredi, mais n'en est pas revenu. Il a péri noyé sous les yeux de ses proches.
Athlète accompli, Ashish était engagé dans divers activités sportives. « Il pratiquait le football et faisait de la gym pour garder la forme », dit son jeune frère Aditeya. Ancien étudiant du collège Bhujoharry, le jeune homme était à la recherche d'un emploi. « Tout jeune, il rêvait de devenir policier. Pour commencer, il a adressé sa candidature comme vigile au Caudan Sécurité. Il attendait une réponse », révèle son frère.
Aditeya explique qu'Ashish et lui étaient à la maison lorsqu'ils ont été rejoints par un cousin. Celui-ci a annoncé la partie de pêche à Bain-Clair dans la localité. « Ils m'ont demandé de les accompagner. Je suis parti avec eux », explique l'adolescent. Ils étaient à quatre à prendre la route vers 11 heures. Une fois sur place, ils se sont jetés à l’eau. Le premier qui s’être précipité dans l’eau a lancé un avertissement. « Li finn dir nous ki delo la pe rise. Mwa osi monn rantre. Monn santi delo la p rise. Monn dir Ashish pas bisin ki li rantre ». Mais il avait à peine tourné le dos que son frère aîné s’était mis à l’eau à son tour.
Celui-ci s’est vite retrouvé en difficulté. « Monn zete pou tir li, me monn senti mwa osi pe ale. Mo frerr inn attrap mo lipie. Li pe koumans ale. Bannla inn jet enn dibwa pou kapav tir mwa. Mo frerr inn koule », dit Aditeya en larmes
Ils ont immédiatement alerté la police de Montagne-Blanche.. C’est un cadavre qui a été retiré de l’eau. Chez la victime, les pleurs de sa mère Kajol ne cessent de résonner dans la maison. « Pa kone kifer linn al laba », ne cesse-t-elle de crier.
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