Samedi matin, la police a été alertée de la présence d’un potentiel terroriste armé à Quatre-Bornes. Le suspect, un jeune de 20 ans, s’est défendu en disant qu’il devait participer à une fête d’anniversaire déguisé en militaire.
Vêtu d’un gilet pare-balles, avec une épée et un fusil accrochés à son sac à dos, un jeune homme de 20 ans n’est pas passé inaperçu en marchant le long de l’avenue principale à Candos, Quatre-Bornes, dans la matinée du samedi 30 mars, vers 8 heures. Par la suite, il a pris place à bord d’une voiture. Entre-temps, inquiets de ce phénomène jugé inhabituel dans l’espace public, des riverains ont sollicité l’intervention policière.
Finalement, c’est à l’avenue Railway, Quatre-Bornes, qu’une patrouille de l’Emergency Response Unit (ERS) a intercepté cette voiture à bord de laquelle se trouvait cet homme « armé ». Questionné par les officiers, il a confirmé être celui qui marchait le long de la route principale à Candos un peu plus tôt avec un fusil et une épée accrochés à son sac à dos. Toutefois, il a indiqué aux policiers que ce n’était pas des armes offensives : « Bann zarm-la plastik sa misie. »
Cependant, les limiers l’ont soumis à une fouille corporelle. Lors de cet exercice, deux armes tranchantes, une cagoule, un masque et un gilet pare-balles, entre autres, ont été découverts en sa possession. Il a été arrêté par la police qui, par la suite, a effectué une descente à son domicile à La Caverne, Vacoas. Sur place, une épée et un katana ont été retrouvés. Lors de cette fouille à son domicile, aucune arme à feu ni balle n’a été saisie.
Interrogé par le Detective Inspector Bhurosah, le prévenu, un employé de magasin, a déclaré aux enquêteurs qu’il est un adepte de déguisements de Cosplay. « Mo ti pou servi sa bann zarm-la pou festival Cosplay », s’est-il défendu. Après son interrogatoire supervisé par le surintendant Luciano Gerard, il a été autorisé à rentrer chez lui samedi. Lundi, il a été inculpé provisoirement de « Bearing Offensive Weapon » devant le tribunal de Rose-Hill avant de retrouver la liberté provisoire.
Au Défi Quotidien, ce jeune homme précise qu’il n’est ni un terroriste, ni n’avait-il l’intention de faire du mal à quiconque sur la voie publique ce jour-là. Il justifie la présence de ces équipements, soit un fusil et une épée factices, ainsi que deux armes tranchantes, en indiquant qu’il allait les utiliser dans la soirée de samedi lors d’une fête d’anniversaire. « Le matin, j’ai tout emmené avec moi. Après le travail samedi soir, je devais aller à une fête d’anniversaire à Pointe-aux-Sables, en tant que Cosplay militaire. Cependant, quelqu’un a envoyé une photo de moi à la police, en disant que j’étais potentiellement un terroriste.
Mais ce n’est pas grave », raconte ce jeune adepte et passionné de Cosplay au Défi Quotidien.
L’enquête policière suit son cours.
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