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Arrestation de Shakeel Mohamed: le Central CID sous le feu des projecteurs

Le Central CID se retrouve sous le feu des projecteurs après les prises de position des ministres Showkutally Soodhun et Roshi Bhadain au sujet de l’arrestation du député PTr Shakeel Mohamed lundi 23 novembre dans l’affaire Gorah-Issac.

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Showkutally Soodhun et Roshi Bhadain, répondant aux questions des journalistes en conférence de presse mercredi 25 novembre, ont critiqué les méthodes utilisées par la police dans le sillage de l’arrestation de Shakeel Mohamed. Bien que le patron du Central CID, l’assistant commissaire de police (ACP) Heman Jangi, ait clamé sur Radio Plus mercredi 25 novembre que l’arrestation de Shakeel Mohamed a été faite sur la base de preuves contenues dans dossier, il y a une perception que cette unité de la polie soit utilisée à des fins politiques. Qu’en est-il au juste ? Pour le syndicaliste Jack Bizlall, le problème est que la police continue à arrêter et inculper des personnes sur la base d’allégations. Ranjit Jokhoo, ancien enquêteur de la Major Crimes Investigation Team (MCIT), qui a aussi connu des années au Central CID, est d’avis que la police doit faire son travail en toute indépendance, mais qu’il revient aux gouvernants d’apporter des changements nécessaires à la loi. Selon Pitch Vencatasamy de Think Mauritius, il faut avoir des justifications raisonnables afin d’objecter à la remise en liberté de quelqu’un surtout à la suite d’allégations. Avec la prise de position de Showkutally Soodhun et Roshi Bhadain contre le Central CID, l’ACP Heman Jangi et ses hommes se retrouvent plus que jamais seuls dans la suite de cette enquête.

Compte-rendu Yaasin Pohrun

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