
L’examen des vidéos sur le téléphone d’une ancienne policière de la défunte Police Headquarters Special Striking Team (PHQ SST) constitue une étape cruciale dans l’enquête menée par le Central Criminal Investigation Department (CCID). Tous les policiers qui figurent dans ces vidéos seront convoqués par le CCID dans le cadre de l’enquête. b Après une plainte de cette ancienne policière au CCID qui évoque un piège ciblant Vimen Sabapati, les Casernes centrales comptent ouvrir une enquête à plusieurs volets. Depuis décembre 2024, cette policière a démissionné de la force après qu’elle ait été mise à l’écart par la PHQ SST. Cependant, les anciens dirigeants de la PHQ SST avancent d’autres raisons pour cette mise à l’écart, notamment un manque de rigueur et des tensions avec des suspects, y compris Vimen Sabapati.
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L’ancien responsable de la PHQ SST, Ashik Jagai, a évoqué une manipulation des vidéos diffusées sur Téléplus. Il a porté plainte au poste de Saint-Pierre. Il a déclaré, le 7 mars, au CCID, qu’il avait eu connaissance d’une présumée connivence entre l’ex-policière et Vimen Sabapati, un des suspects arrêtés pour trafic de 10,35 kg de drogue « Sa kays la se zis enn ziz dan lakour ki pou zize. Pa TikTok, Facebook, zournalis, parlman, la poliss ki pou kapav fer sa », estiment des ex-cadres de la PHQ SST.
L’ex-WPC avance qu’elle avait reçu des instructions du surintendant Jagai via le groupe WhatsApp de l’Enquiry Panel de la SST. Ces instructions concernaient la vidéosurveillance de l’arrestation de Vimen Sabapati arreté le 3 mai 2023. Toutefois, selon des sources proches de la défunte PHQ SST, le groupe WhatsApp en question a été créé qu’après l’arrestation de Sherry Singh, soit le 29 mai 2023, dans le cadre de l’Enquiry Panel. « Kouma linn gayn instriksion lor enn group WhatsApp ki pa ti existe ? », demandent d’anciens membres de la PHQ SST.

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