Allégation de fuite d’un questionnaire du HSC : Les infos proviennent d’une plateforme de réseaux sociaux

« Selon les retombés de l’enquête préliminaire de la police, il nous revient que la source de l’information est externe à l’île Maurice. Ainsi, les informations reçues sur le portable de l’élève proviennent d’une plateforme des réseaux sociaux. » C’est ce que nous a précisé Brenda Thanacoody-Soborun, la directrice du Mauritius Examinations Syndicate (MES). 

Cela concerne une allégation de fuite dans le questionnaire ‘Pure Mathematics 1’, comptant pour les examens du Higher School Certificate (HSC). Cela s’est passé le lundi 10 octobre 2022, au Loreto College Quatre-Bornes (LCQB). Deux enquêtes sont en cours. Elles sont menées par le Central Criminal Investigation Department (CCID) et le Cambridge Assessment International Education (CAIE). 

Ainsi, une décision sera prise suivant les retombées finales de ces deux enquêtes. Denis Kowlessur, le vice-président de la Parent-Teacher Association (PTA) du LCQB, soutient : « Toute cette affaire est choquante pour le bon fonctionnement des examens. Il y a toujours un ‘loophole’ que les gens exploitent et la technologie vient nous le prouver. L’enquête devra déterminer si cela a été fait intentionnellement ou malencontreusement. » 

Rappelons qu’une des candidates a affirmé avoir reçu des questions figurant dans le questionnaire sur son téléphone portable avant le début des examens. Il revient que le MES a été mis au courant de l’affaire vers 16 h 40 le lundi 10 octobre dernier par la Supervisor en poste pour les examens au LCQB. Celle-ci a alors informé le MES que le manager voulait obtenir une copie du questionnaire pour vérifier les dires. À ce stade, quatre enseignantes du collège ont été interrogées dans cette affaire. 

Un superviseur et deux surveillants, qui étaient affectés à de centre d’examen, nient être à l’origine de cette fuite. Ils ont été entendus par la police, le mardi 18 octobre, après une plainte déposée par un représentant du MES, au CCID, la semaine dernière. Ces trois personnes étaient chargées de transporter les questionnaires des locaux du MES jusqu’au centre d’examen. 

Le téléphone portable de la collégienne a été examiné par la police pour tenter d’établir la provenance de ces informations. Dans une déclaration au Défi Quotidien, le mercredi 19 octobre dernier, la directrice du MES dira que « tout le protocole de surveillance a été respecté au LCQB avant le début de l’épreuve ». Notons que 4 476 candidats ont participé à ces épreuves.