Agression mortelle : Keven Chengapen et Magali Antoine condamnés à huit ans de prison

C’est un vol qui avait mal tourné, le 17 août 2018, à La Tour Kœnig. Et Patrick Tse Song Fok Tong, un vigile de 41 ans, avait été mortellement agressé. Le 17 mai 2023, Keven Pearsh Chengapen, un maçon de 28 ans, et Magali Sandy Anais Antoine, 32 ans, ont été condamnés à huit ans de prison. 

Keven Pearsh Chengapen, Magali Sandy Anais Antoine et Orelly Sarah Jane Mootooramen, une vendeuse de 25 ans, ont été condamnés à un an de prison pour vol. Les deux premiers accusés ont été condamnés à huit ans de prison pour coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer et ils purgeront leurs peines concurremment.

La magistrate Sophie Chui-Gunness a noté que les trois accusés avaient planifié d’attirer le vigile dans un guet-apens. C’était en vue de lui voler de l’argent. Elle a noté que Keven Pearsh Chengapen et Magali Sandy Anais Antoine avaient violemment agressé le vigile. Ce qui avait causé sa mort. 

De plus, elle a évoqué que les trois accusés répondent de délits sérieux avec circonstances aggravantes. Elle est donc d’avis qu’une peine d’emprisonnement est justifiée pour les accusés.

Keven Pearsh Chengapen et Magali Sandy Anais Antoine étaient poursuivis pour coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer. Ces derniers et Orelly Sarah Jane Mootooramen répondaient aussi d’une accusation de vol et de recel. Lors de leur procès, les trois accusés avaient plaidé coupables.

Le 17 août 2018, les trois accusés s’étaient rendus sur le lieu du travail de Patrick Tse Song Fok Tong, à La Tour Kœnig. Ensuite, Keven Pearsh Chengapen et Magali Sandy Anais Antoine avaient conduit le vigile sur un terrain en friche, non loin du dépôt de la Compagnie nationale de transport. C’était dans le but de lui voler son argent. Le vigile avait Rs 750 sur lui.

Keven Pearsh Chengapen et Magali Sandy Anais Antoine l’avaient violemment agressé. Ils lui avaient donné des coups à la tête et au visage. Celui-ci s’était effondré. 

Après lui avoir volé son argent, les trois accusés avaient pris la fuite. Le vigile avait été conduit à l’hôpital Abdool Gaffoor Jeetoo, à Port-Louis, par la suite. Dans la soirée, il a rendu l’âme. L’autopsie avait attribué sa mort à une asphyxie causée par une aspiration sanguine, provoquée par des blessures au visage.

Aux box des accusés, les trois accusés avaient présenté des excuses. Ils avaient mis en avant leur situation personnelle. Le maçon avait fait des aveux à la police. Il a expliqué qu’il était sous l’influence de la drogue, lors de l’agression, et qu’il suit un programme de réhabilitation. Les deux femmes, de leur côté, avaient soutenu qu’elles sont mères et que leurs enfants ont besoin d’elles.