À Petite-Cabane, Camp-de-Masque-Pavé, les chauffeurs du transport en commun klaxonnent sans interruption pour signaler leur présence. Une habitude qui a le don d’exacerber la colère de certains habitants.
Tous les jours, les habitants de Petite-Cabane ont droit au même scénario. Il suffit d’entendre les klaxons retentir pour savoir que le bus approche. Alors que cela arrange certaines personnes qui n’ont pas à faire le pied de grue à l’arrêt d’autobus, d’autres voient dans cette pratique une nuisance intolérable. « Cette utilisation abusive du klaxon est insoutenable pour ceux qui veulent se reposer durant la journée », explique R. Bauluck.
Notre interlocuteur relate qu’il ne peut plus trouver le repos durant la journée. Malade, il dit être constamment dérangé par le klaxon des bus qui passent devant sa porte. « Ils agissent expressément pour alerter les gens. Ils font même du porte-à-porte pour faire monter leurs passagers. Je ne sais d’ailleurs pas s’ils sont conscients des désagréments que leurs actions occasionnent », dénonce-t-il.
L’habitant dit s’être plaint à de nombreuses reprises auprès de la National transport Authority (NTA) et de la police de l’Environnement. « Constatant qu’aucune mesure n’a été prise pour mettre un frein à cette nuisance sonore, cela m’a fait sortir de mes gonds. Je suis sorti de chez moi pour demander aux chauffeurs d’arrêter cette nuisance, car je suis malade. De plus, mes petits-enfants dorment durant la journée. Cela a irrité le chauffeur de bus qui m’a insulté. J’ai consigné une déposition au poste de police de la localité », relate-t-il.
Les habitants ont même signé une pétition qu’ils ont adressée aux autorités concernées. Hélas, les résultats tardent à se faire sentir.
M. Ramgoolam, inspecteur à la NTA, admet être au courant du problème. Il réfute toutefois les dires de R. Bauluck, affirmant que la NTA n’est pas restée insensible aux plaintes des habitants de Petite-Cabane. Il dit avoir envoyé des inspecteurs pour un constat de visu, mais cette nuisance n’a pas été détectée. Il affirme également avoir averti les chauffeurs en question. « J’ai conseillé à la personne de se rendre à la police de l’Environnement. Si la situation perdure, la NTA prendra les actions qui s’imposent », assure-t-il.
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