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Affaire des coffres-forts : les avocats de l’ex-PM réclament des preuves

Après sa comparution en cour de Curepipe, l’ex-Premier ministre, Navin Ramgoolam, s’est rendu aux Casernes centrales, lundi. Il avait été convoqué pour compléter sa déposition dans le sillage de l’enquête sur les Rs 220 millions retrouvées dans ses coffres-forts à son domicile. Il était accompagné de ses hommes de loi, Mes Gavin Glover et Shawkutt Oozeer.

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Munis d’un Judge’s Order, les enquêteurs ont eu accès aux informations sur les transactions bancaires qu’aurait effectuées Navin Ramgoolam et l’identité des  personnes qui ont versé de l’argent sur son compte bancaire. L’ancien Premier ministre a été confronté à ces nouveaux éléments. Ses avocats ont réclamé une copie de ces « preuves ». Les enquêteurs ont indiqué qu’ils feraient connaître leur décision ultérieurement.

L’ex-Premier ministre devra être convoqué dans les jours à venir pour compléter sa déposition. Il devra s’expliquer sur la provenance de l’argent retrouvé chez lui et fournir des preuves aux enquêteurs pour soutenir ses dires. Navin Ramgoolam répond d’une charge provisoire de blanchiment d’argent dans cette affaire.

Accident

Vers 15 heures, alors que le leader du Parti travailliste et ses hommes de loi se trouvaient toujours dans les locaux du Central Criminal Investigation Department (CCID), un accident s’est produit dans l’enceinte des Casernes centrales. Un 4x4 appartenant à la commission anticorruption (Icac), selon la version de la police, a percuté la voiture de l’ex-Premier ministre. Le véhicule de l’Icac était conduit par un caporal. Il faisait marche arrière lorsqu’il a heurté la BMW, qui était en stationnement en face du bureau du CCID et endommagé le phare avant gauche (photo). Navin Ramgoolam a quitté les locaux du CCID vers 15 h 10. Il a pris connaissance des dégâts causés à sa voiture, mais il ne compte pas réclamer de dommages. « Je ne sais pas ce qui s’est passé, car je me trouvais à l’intérieur pour mon interrogatoire », a-t-il dit à la presse. L’ex-Premier ministre affirme que son interrogatoire « finn pas korek ». L’enquête est placée sous la supervision de l’ACP Devanand Reekoye.

 

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