L’ancien Managing Director de la State Investment Corporation (SIC) a comparu devant le tribunal de Rose-Hill ce lundi 3 avril.
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Arrêté en mai 2015 à la suite d’une enquête de l’Independent Commission against Corruption (Icac) en 2015, Iqbal Mallam-Hassam fait l’objet de deux accusations provisoires : abus dans l’exercice de ses fonctions (« public official using his office for gratification ») et blanchiment d’argent.
L’affaire concerne l’achat de biens immobiliers, au coût de Rs 105 millions, dans le cadre d’une transaction conclue entre Bramer Property Fund et la société Ottoman Capital Ltd d’Iqbal Mallam-Hassam.
A l’appel de l’affaire ce lundi 3 avril, l’avocat d’Iqbal Mallam Hassam, Me Shakeel Mohamed, a présenté une motion pour la levée permanente de l’interdiction de voyager pesant contre son client. Ce dernier veut se rendre à l’étranger pour une offre d’emploi qu’il dit avoir obtenue.
Le DPP a objecté à la demande d’Iqbal Mallam-Hassam. C’est Me Denis Mootoo, Acting Senior Assistant Director of Public Prosecutions, qui est venu objecter à la motion.
Il s’est appuyé sur l’article 14 de la Bail Act. Il a argué que quand une interdiction de voyager est émise par la cour à la demande de la police, l’interdiction reste en vigueur jusqu’à ce que la justice ait tranché dans l’affaire. Les débats autour de cette motion ont eu lieu devant la magistrate Doorgeshnee Dinya-Mooloo.
Me Shakeel Mohamed a cité avec insistance le cas de Pravind Jugnauth en cour et le fait que le DPP n’ait pas objecté à la levée de l’interdiction de voyager qui pesait contre Pravind Jugnauth alors que celui-ci était accusé dans l’affaire Medpoint. Me Shakeel Mohamed a parlé de « double standard ».
La magistrate fera connaître sa décision sur la motion le 12 avril.
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