Les sœurs Laina Rawat, Adeela Rawat et l’époux de celle-ci Claudio Feistritzer ont comparu à tour de rôle jeudi matin 15 décembre devant la magistrate Bhamini Prayag-Rajcoomar du tribunal de Curepipe.
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La séance a été marquée par cette décision : les deux sœurs Rawat et Claudio Feistritzer n’auront plus à se rapporter à la police. Le tribunal de Curepipe a levé cette condition imposée sur les trois relative à leur remise en liberté conditionnelle.
Cette décision a été prise à la suite d’une motion de l’avocat des Rawat, Me Gavin Glover, Senior Counsel. La poursuite n’y a pas objecté.
Autre fait marquant : l’inspecteur Marianne du Central CID, appelé à la barre des témoins, a déclaré que l’enquête policière a été bouclée et que le dossier sera transmis au bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) d’ici 3 semaines.
Les sœurs Rawat et Claudio Feistritzer ont aussi présenté, lors de cette séance, une motion pour pouvoir voyager durant deux semaines notamment en France.
La poursuite, représentée par Me Medaven Armoogum, a demandé du temps pour faire connaître la position du bureau du DPP sur la question. Le stand du DPP sur cette motion est attendu le 28 décembre.
Un ordre d’interdiction de quitter le pays pèse sur les trois après leur inculpation provisoire dans l’affaire BAI.
Les trois devront retourner devant le tribunal de Curepipe le 25 janvier 2017 pour que la poursuite puisse se prononcer sur les accusations provisoires retenues contre eux.
Les sœurs Rawat et Claudio Feistritzer ont été arrêtés et inculpés à titre provisoire dans le sillage de l’affaire BAI. Ils font face chacun à trois accusations provisoires de complot, blanchiment de «misuse of company assets».
Kursley Thanay
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