Parfois, quelques jours suffisent pour bouleverser à jamais une vie. Tel est le cas du petit Advay. Quatre boules se sont formées successivement dans sa tête en une semaine. Ce garçon, âgé de 4 ans, a été opéré d’urgence pour éviter d’autres complications de santé. Il livre, comme un grand, la bataille de sa vie, mais il a besoin de vous pour vivre.
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Comme tous les enfants de son âge, Advay admire les super-héros. Celui qu’il préfère, c’est Spiderman. Si ce dernier existait vraiment, il serait fier de ce petit bonhomme qui l’admire tant. En effet, comme les super-héros, Advay lutte courageusement contre le mal, qui le ronge. C’est avec beaucoup de courage qu’il affronte cette nouvelle épreuve. Après quelques jours en soins intensifs à la clinique Wellkin, il est retourné dans une autre salle depuis jeudi soir. Encore très faible, il est immobile. Il y a quelques jours de cela, il a pu commencer à communiquer avec sa mère. Les seuls mots qu’il prononce pour le moment sont : « Ma, nou al lakaz. »
Advay est certes courageux pour son âge. n’empêche qu’il ne comprend pas exactement ce qui lui arrive. Assise à ses côtés, on retrouve sa mère, Preitee. Celle-ci ne le quitte pas des yeux. Tour à tour, elle prie, caresse le bras de son fils et fait les cent pas. Une seule question la taraude constamment : « Kot sa ban ti boul la sorti ? » Car la maladie du petit Advay leur est tombée dessus du jour au lendemain. Ce n’est que lundi dernier qu’elle a appris que son fils unique est atteint d’une tumeur au cerveau. Elle affirme qu’il n’avait aucun symptôme et c’est pour cette raison qu’elle a été choquée quand elle a appris la mauvaise nouvelle. « Depuis qu’il est petit, il rejette un peu quand il mange le matin, mais rien de plus. Je me renseigne souvent auprès de son école et tout va bien. Il n’avait pas de maux de tête. Rien. Quand soudain il m’a dit qu’il avait mal aux yeux et que j’ai constaté qu’il était très faible, je l’ai emmené voir un médecin », relate-t-elle.
Une fois à la clinique, les médecins se rendent comptent qu’ils ne pourront pas attendre tous les rapports, car l’état du petit garçon se détériore. L’association Enn rev enn sourir décide alors de le prendre en charge et Advay est admis immédiatement. « En une semaine, quatre petites boules s’étaient formées dans sa tête. Les docteurs m’ont expliqué qu’il fallait faire quelque chose immédiatement », ajoute Preitee. « Pou mwa dokter la limem bondie. Monn met tou dan so lame », renchérit-elle. Elle fait totalement confiance aux médecins, surtout au Dr Joomaye, qui s’est montré très rassurant. Elle se dit également soulagée de bénéficier de l’aide de l’association, car elle s’est sentie démunie, seule face à l’annonce de la maladie de son petit garçon.
À l’heure actuelle, le petit Advay se remet de ses premières interventions. Selon sa maman, il devrait bientôt rentrer à la maison. « Le médecin m’a dit que ce ne serait pas très prudent de le faire prendre l’avion pour des soins à l’étranger dans son état. Il restera en observation. Par la suite, le médecin décidera s’il doit se rendre à l’étranger. En attendant, il a préconisé que mon fils rentre très vite à la maison pour retrouver son environnement quotidien. Ce qui pourrait favoriser sa guérison », ajoute-t-elle.
Sa maison. C’est justement ce qui manque le plus au petit malade en ce moment. Comme les visites à la clinique sont restreintes à cause de la situation sanitaire actuelle, ses deux grandes sœurs lui téléphonent souvent pour qu’il sache qu’il n’est pas seul. Advay, petit dernier de la famille, est chouchouté par tous ses proches. « Mon mari voulait tant avoir un garçon », avoue-t-elle tristement. Malheureusement, il est décédé. (Voir hors texte) Aujourd’hui, ce sont sur ses épaules que reposent toutes les responsabilités de la famille. Si sa voix tremble, elle refuse de verser des larmes devant son fils. Elle avance qu’elle ira jusqu’au bout du monde, si nécessaire, pour lui sauver la vie.
Comme vous vous en doutez, sans les fonds nécessaires pour ce type de traitements et d’interventions, ce sera épuisant pour Advay et sa mère de se battre. Seuls, ils n’y arriveront pas. Alors, c’est à vous d’enfiler votre costume de super-héros et de super-héroïne pour sauver Advay !
Le petit Advay a perdu son père il y a deux ans
C’est en avril 2020 que le papa d’Advay est décédé. Le pays faisait alors face à son premier confinement. Le 2 avril, en allant couper des fruits à pain, le papa du petit Advay a eu un fâcheux accident. « Linn gayn enn kout kouran e linn mor », explique son épouse. Leur fils n’avait que deux ans à ce moment-là. Preitee explique que son époux était chauffeur de machines spécialisées et qu’il ne s’absentait jamais. « Il avait à cœur le progrès de tous les membres de la famille et il savait qu’il fallait travailler dur pour y arriver ». Advay grandira sans son père, telle est la grande tristesse de Preitee.
Un don pour Advay
C’est suite à un appel d’aide urgent, le mardi 11 janvier, que l’association Enn rev enn sourir a décidé de soutenir le petit bonhomme de 4 ans. Son état était alors jugé critique et il devait se rendre immédiatement au bloc opératoire. Son traitement ne fait que commencer et l’association compte sur vous.
Faites un don : Enn Rev enn Sourir – 000447982133 (MCB)
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