Les managers des collèges privés ne cachent pas qu’ils sont inquiets face au nouveau critère d’admission en Lower VI. À partir de 2019, l’élève qui passera dans cette classe devra impérativement obtenir un minimum de 4 Credits aux examens du SC.
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«Nous avons fait part au ministre de l’Éducation de notre inquiétude face au nouveau critère d’admission en Lower VI qui prend effet cette année. Nous craignons que plusieurs collège devront fermer leurs portes par la suite », souligne le président de Fédération des managers des collèges privés, Basheer Taleb.
Selon le nouveau critère, pour passer en Lower VI, un élève doit dorénavant obtenir 4 Credits en School Certificate (SC). En 2020, les conditions passent à 5 Credits. Il souligne que cette décision n’est pas bénéfique pour la plupart des collèges privés. « Nous accueillons une population d’élèves qui ont obtenu un résultat moyen au niveau du Primary School Achievement Certificate (PSAC). Il est donc quasiment impossible pour ces enfants d’obtenir un résultat brillant au School Certificate (SC). »
Problème de survie
Selon les chiffres disponibles, ils sont entre 6 500 et 7 000 élèves avec moins de 5 Credits. Selon les conditions établies, les collèges privés ne pourront pas admettre ces élèves en Lower VI. Ils devront soit refaire leur SC et payer les frais d’examens, (puisque la gratuité n’est disponible que pour la première année), soit aller vers un centre de formation.
« Nous souhaitons vivement que ces conditions puissent être revues afin qu’un plus grand nombre d’élèves puisse aller en Lower VI et prendre les examens du Higher School Certificate (HSC) », insiste Basheer Taleb.
Les managers des collèges privés soutiennent qu’ils font face à une diminution dans le nombre d’élèves. « Avec l’exercice d’admission en Grade 7, le gouvernement a envoyé des élèves, mais est-ce qu’ils restent dans ces écoles ? Tout en nous envoyant les 50 % d’élèves, il est aussi dit qu’il y a des places dans les écoles publiques où les parents peuvent faire une application. Après l’exercice d’admission mercredi dernier, il y a aussi eu un exercice de transfert les deux jours suivants et dans beaucoup de cas, les élèves bougent vers les collèges publics », souligne Basheer Taleb.
Il souligne que les collèges privés sont dans un cercle vicieux. « Il y a des préjugés chez certains parents qui préfèrent un ‘collège du gouvernement’. Puis, il y a aussi ceux qui pensent que les collèges privés reçoivent des enfants d’un niveau très bas. Nous avons des collèges qui n’ont reçu que des élèves de l’Extended Programme et qui en demandent davantage pour continuer à exister. »
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