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Accusé de violation de l’ICTA - Le sergent Dev Budhoo : « J’ai simplement posé des questions »

Le sergent Dev Budhoo.
  • Les avocats du policier : « Le motif de son arrestation est politique »

« J’ai simplement posé des questions. » C’est la réponse du sergent Dev Budhoo aux enquêteurs du Central Criminal Investigation Department (CCID) le vendredi 8 novembre. Accusé d’infraction à l’Information and Communication Technologies Act (ICTA), à la suite de publications sur Facebook, il a été arrêté le jeudi 7 novembre et il a été placé en détention. Lors de sa comparution en justice vendredi, ses avocats ont demandé sa libération conditionnelle. Cette motion a été entendue dans l’après-midi le même jour.

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L’avocat Akil Bissessur, un des avocats du sergent Budhoo, s’est adressé à la presse. Il est revenu sur l’arrestation de son client et sur l’inculpation provisoire dont il répond : violation de l’ICTA. L’avocat, qui a assisté à l’interrogatoire de son client au CCID, explique que celui-ci a indiqué qu’il avait simplement posé des questions sur sa page Facebook. Dans la matinée de jeudi, le sergent Budhoo avait demandé des explications concernant la présence d’un avion-cargo sur la piste de l’aéroport de Plaisance.

« Mon client dit qu’il cherchait seulement à savoir si ces informations étaient vraies. Il ne les affirmait pas comme telles », a précisé Akil Bissessur. L’avocat indique que le bureau du directeur des poursuites publiques a été sollicité pour être présent lors de la motion de mise en liberté sous caution du sergent Budhoo dans l’après-midi de vendredi.

Les avocats du policier ont demandé la radiation des accusations dont il répond. Selon eux, il n’y a pas de « motifs raisonnables » pour son arrestation, qu’ils qualifient d’arbitraire. Le motif de son arrestation est politique, avancent-ils. On aurait fait pression sur le policier pour qu'il ne fasse pas de commentaires.

Le sergent Budhoo avait auparavant dénoncé des transferts punitifs. Il a été muté à deux reprises en une semaine : d’abord à la Special Mobile Force (SMF), puis au camp de la SMF à l’aéroport de Plaisance. Avant ces transferts, il était affecté au poste de police de l’hôpital Sir Anerood Jugnauth, à Constance, à Flacq. Il avait critiqué ouvertement la haute hiérarchie des Casernes centrales dans les médias.

Il obtient la liberté conditionnelle

Vendredi après-midi, le sergent Basdev Budhoo a retrouvé la liberté après une nuit en cellule policière. 

La police n'a pas objecté à sa remise en liberté conditionnelle. Il fait l’objet d’une accusation provisoire de Breach of Ict Act et devra retourner pour finaliser les procédures pour le paiement de sa caution ce samedi 9 novembre. 

  • defimoteur

     

 

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