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Abolition des examens d’entrée pour les aspirants médecins - Anwar Husnoo : «Ce n’est pas à cause des élections»

Anwar Husnoo

Plus d’un estiment que l’abolition des examens d’entrée pour les aspirants médecins à la veille des élections est une «démarche politique» . Le ministre de la Santé affirme que ce n’est nullement le cas. Pour Anwar Husnoo, il s’agit tout simplement de « donner la chance » aux aspirants médecins de pouvoir faire leur internat.

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Le Conseil des ministres qui s’est réuni, le vendredi 27 septembre 2019, a décidé d’introduire le Medical Council (Amendment) Bill à l’Assemblée nationale suivant des consultations avec le Medical Council. L’objectif du projet de loi : abolir les examens de pré-enregistrement des médecins avant leur internat. Certains voient en cette décision prise à quelques semaines des élections une «démarche politique».

« Ce n’est pas une question de timing. Ce n’est pas à cause des élections. Je pense que cela aidera les jeunes », a fait ressortir le ministre de la Santé, Anwar Husnoo, le samedi 28 septembre 2019. Il participait à une activité pour célébrer le World Heart Day, à l’école Jean Lebrun, à Port-Louis.

« Ceux qui terminent leurs études doivent prendre part au Pre-Reg Examination pour faire leur internat. Après 18 mois d’internat, ils doivent passer un autre examen. Quand ils entrent dans le service, ils ont encore un examen à passer », a expliqué Anwar Husnoo. Il a insisté que le but d’abolir les examens d’entrée est de donner la chance aux aspirants médecins de faire leur internat. Après quoi, dit-il, ils auront d’autres examens à passer.

Heures de travail des médecins

Le ministre intransigeant

Anwar Husnoo a commenté le cas des médecins généralistes qui demandent que leur nombre d’heures de travail passe à 33 heures par semaine. « Auparavant, ils faisaient de longues heures de travail. C’était difficile. C’est pour cette raison qu’on a introduit le Shift System… Les médecins ont signé un formulaire en ce sens. Ils doivent travailler 40 heures par semaine. Ceux qui manifestent ont signé le formulaire. Maintenant ils veulent passer à des semaines de 33 heures. Je ne peux pas accéder à leur demande. Ce n’est pas raisonnable », a expliqué le ministre.

3 500 décès par an liés aux troubles cardiaques

Le ministre a rappelé que les maladies cardiovasculaires et le diabète ne cessent de faire des ravages. « 9 000 personnes meurent chaque année. Il y en a 3 000 à 3 500 qui décèdent des suites de problèmes cardiaques. En 2006, on opérait 600 personnes. Cette année, 1 300 interventions chirurgicales du cœur ont eu lieu », se désole Anwar Husnoo. Il a souligné que 22 % de la population est diabétique et que 19 à 20 % est pré-diabétique. Il a aussi dit que 28 % de la population souffre d’hypertension et que seulement 23 % s’adonne à une activité physique.

 

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