25 ans de prison pour avoir violé sa voisine de 72 ans

Le couperet est tombé mercredi 26 octobre en cour intermédiaire : Pierrot Immouche, un maçon de 35 ans, a été condamné à 25 ans de prison pour le viol de sa voisine de 72 ans.

Pierrot Immouche a donné avis d’appel après le prononcé de la sentence prononcée par les magistrats Azam Neerooa et Darshana Gayan de la cour intermédiaire.

Le délit avait été commis le 15 janvier 2012 chez la victime, veuve et sans enfant, qui vivait seule dans une maison en tôle.

Lors de l’énoncé de la sentence, les magistrats Azam Neerooa et Darshana Gayan ont affirmé qu’il est impératif d’envoyer « un signal fort aux prédateurs sexuels et pour protéger les cibles vulnérables comme la septuagénaire ».

« Usage de violence »

Les magistrats Azam Neerooa et Darshana Gayan ont ainsi conclu qu’une peine de 25 ans de prison est amplement justifiée dans ce cas. Ils ont fait ressortir que l’accusé avait fait usage de violence sur la victime.

La victime avait des blessures au cou, aux bras et aux parties intimes suite au viol. Elle avait subi aussi une dépression après l’incident jusqu’à ce qu’elle décède.

Les magistrats Azam Neerooa et Darshana Gayan ont pris en considération du fait que l’accusé n’a pas d’antécédent pour des délits semblables.

Défendu par Me Jenny Mootealloo, Pierrot Immouche avait été appelé à déposer lors des plaidoiries. Il a affirmé que ses deux filles lui manquaient, et qu’elles sont sous sa responsabilité. Il avait plaidé la clémence de la justice.

« Influence d’alcool »

Selon le dossier à charge, Pierrot Immouche s’était infiltré chez la victime alors qu’il était sous l’influence de l’alcool. La septuagénaire dormait quand Pierrot Immouche a fait irruption chez elle par la porte de derrière. Il s’est alors jeté sur elle et l’a entraînée au sol avant de la violer.

Pierrot Immouche, selon l’acte d’accusation, a forcé la septuagénaire à avoir des relations sexuelles avec lui sous la menace d’une arme blanche. Après avoir commis son crime, il se serait même assoupi chez elle pendant un moment.

Ce n’est que le lendemain après-midi que la victime a décidé de sortir de son mutisme et de porter plainte à la police. Elle avait été admise à l’hôpital. De nombreuses blessures avaient été décelées sur le corps de la septuagénaire.

Dans leur jugement, les magistrats Azam Neerooa et Darshana Gayan ont expliqué que Pierrot Immouche avait donné plusieurs versions à la police après s’être passé aux aveux. Ils rappellent qu’il avait même déclaré que c’est sa voisine qui l’aurait appelé pour « faire gaté », et qu’il avait l’habitude de se rendre chez elle.

Mais la cour intermédiaire a conclu qu’il y a assez de preuves démontrant que Pierrot Immouche a violé sa voisine de 72 ans.

Ledweena Ramasawmy-Mohun