Depuis la mise en place du confinement, la nature semble avoir repris ses droits, mais que se passera-t-il après le lockdown ? Yan Hookoomsing, membre du collectif AretKokin Nu Laplaz (AKNL), appelle à « une reprise vert et durable. »
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« Nous avons constaté que la plage revit, les végétations repoussent. La nature reprend ses droits. Toutefois, nous sommes inquiets qu’il y ait une accélération de bétonisation de nos côtes avec des développements, sous prétexte qu’il faudrait relancer l’économie et éviter le chômage. Déjà, avant le lockdown, il était difficile pour les citoyens de faire entendre leur voix par les autorités concernant la protection de l’environnement, là cela risque d’être pire », confie-t-il.
Selon lui, il est temps d’aller vers le « ‘Smart country and economy for Mauritius by Mauritian’. »
« Le Covid-19 nous a fait comprendre que si nous ne nous adaptons pas, la planète va se débarrasser de l’humanité. Aujourd’hui, l’ile Maurice réalise qu’en 1 mois notre développement économique est tombé à l’eau. Il va falloir être smart et opter pour un ‘Economicrecovery’ vert et durable. A Smart country and economy for Mauritius by Mauritian.Aussi, s’il n’y a plus de respect de la nature et respect du droit fondamental des citoyens, nous allons vers la catastrophe. »
Par ailleurs, Yan Hookoomsing précise qu’ « AKNL se tient prêt après la levée du confinement à reprendre ses activités et demande à ce que les propositions émises par la société civile soient concrétisées. »
« 14 % de notre littoral est ouvert au public et 50 % est privatisé. Le nombre de plage publique ne grandit pas et on va se battre contre la privatisation des plages avec acharnement après le ‘lockdown’. On a émis des promotions à ce sujet. Il est temps que ‘Les Assises de l'environnement’ viennent avec une vraie politique de développement durable. »
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