Wellkin Hospital : une restructuration qui fait peur

Les employés de Wellkin Hospital (ex-Apollo Bramwell) sont inquiets pour leur avenir. Depuis le début de la semaine, la direction procède à une réorganisation du personnel.

L’épuration aurait débuté en touchant d’abord des cadres de l’administration. Le bureau du personnel aurait appelé les employés un à un pour les informer qu’ils ont jusqu’à ce vendredi pour quitter leurs postes, selon une des salariés. « Ils essaient de négocier une compensation. » Raison invoquée : incapacité à les caser dans la nouvelle structure et en raison de problèmes économiques, selon notre intervenant.

De son côté, la direction nous confirme, par le biais d’une correspondance, que la compagnie procède à une restructuration en vue d’améliorer le service. Les mesures prises interviennent dans le cadre de cette réorganisation de la clinique. Toutefois, le centre de santé affirme qu’aucune lettre officielle n’a été émise et personne n’a encore été officiellement licencié.

Or, ce n’est pas ce qui était prévu, affirment les employés. À la prise en charge par CIEL Healthcare Africa Ltd, il était convenu qu’il n’y aurait aucune perte d’emplois. C’est du moins ce qu’avait affirmé Vidianand Lutchmeeparsad, président de National Insurance Company Healthcare Ltd (NICHCL).

Le jeudi 14 septembre, le Bureau du Premier ministre a fait comprendre que c’était la NICHCL qui était responsable de l’ex-clinique Apollo Bramwell et qu’il revenait à cette entité de répondre. Interrogé, Vidianand Lutchmeeparsad a souligné qu’il n’était pas au courant d’une telle décision.

Sur Radio Plus, Govind Bisruth, un employé,  a fait comprendre qu’il  comptait enclencher les procédures pour contester ce qu’on lui propose. « Ils ont dit qu’ils compteraient le temps de service à partir de 2013 alors que j’y travaille depuis la création de la clinique. » Il envisage de déposer une plainte à la police. Sept salariés ont déjà pris contact avec l’avocat Shakeel Mohamed. « Je vais prendre connaissance du dossier avant d’établir une stratégie », a soutenu l’homme de loi.