Vishal Seebchurn : «J'ai réussi à esquiver les tirs»

« Ma vie est en danger. » C'est ce qu'affirme Vishal Seebchurn après que des coups de feu ont été tirés sur sa maison, à St-Hubert, vers 2 heures du matin, ce dimanche 19 juin. Il dit avoir fourni les noms de deux suspects à la police.  Que s’est-il réellement passé chez ce pompier de 42 ans, qui est interdit de ses fonctions à la suite d’une affaire de « damaging property by band » ? Dans une déclaration à Radio Plus à la mi-journée, Vishal Seebchurn raconte qu’il a entendu les aboiements de son chien vers 2 heures du matin. « Je me suis rendu dans la cuisine. J’ai tiré le rideau. J’ai alors aperçu une personne que je connais. Dès que j’ai ouvert la porte de la cuisine, j’ai vu deux autres individus. Dans les secondes qui ont suivi, l’un d’eux a ouvert le feu. J’ai eu le temps d’esquiver le tir. Je me suis caché près d’une cuisinière. J’ai été protégé par un mur. Puis, deux autres coups de feu ont été tirés près de la fenêtre. Les trois individus se sont aussitôt engouffrés dans une voiture blanche, qui a démarré en trombe », relate-t-il. Vishal Seebchurn dit connaître deux des trois suspects. « J’ai donné leurs noms à la police. » Il précise qu’il a eu des démêlés avec ces deux individus dans le passé, car « ils avaient fait de fausses allégations » contre lui. Il y a deux semaines, Vishal Seebchurn a été arrêté dans une affaire de « damaging property by band » à St-Hilaire. Il a obtenu la liberté conditionnelle, la semaine dernière, après avoir passé douze jours en détention préventive. Le quadragénaire est aussi soupçonné d’avoir participé à l’agression d’Aslam Noursing, qui a eu les poignets sectionnés en mars dernier. Vishal Seebchurn a aussi été interrogé dans le cadre de l’enquête policière sur les coups de feu tirés en direction de l’ambassade de France et de l’hôtel St-Georges, à Port-Louis, aux petites heures du lundi 30 mai. Le quadragénaire nie les faits qui lui sont reprochés. Il se défend être membre d’un gang ou d’une bande qui sèmerait la terreur dans le Sud. « Je n’ai jamais manié une arme à feu », avance-t-il. Vishal Seebchurn indique avoir informé la police qu’il détient « des éléments d’informations sur les coups de feu tirés en direction de l’ambassade de France ». « J’avais demandé une protection policière 24 heures sur 24. Malheureusement, on n’a pas accédé à ma requête. Voilà le résultat aujourd’hui : des coups feu ont été tirés sur ma maison », déplore-t-il. Mise à jour : un suspect a été arrêté par la police

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