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Violence en milieu scolaire : un adolescent se retrouve sans collège depuis un an

Son fils a été renvoyé de son collège pour cause de violence. Photo d’illustration.

Marie Larubarbe, habitant Mont-Roches et âgée de 43 ans, ne sait plus quoi faire. Son fils de 14 ans a été suspendu du collège qu’il fréquentait pour cause de violence.

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«Dans le passé, mon fils a été violent envers un autre élève. Après un suivi avec des cadres du ministère, le problème a pu être résolu. Je pensais que le collège allait le reprendre mais c’est à travers un proche que j’ai appris qu’il a été renvoyé. »

Elle explique avoir entamé les démarches nécessaires, depuis le 8 janvier, pour que son fils obtienne un nouveau collège. « Jusqu’à l’heure, je n’ai reçu aucune réponse officielle. Comment peut-on priver un adolescent de 14 ans son droit d’étudier ? Je souhaite à tout prix que mon enfant reprenne les classes au plus vite. Il ne peut rester à ne rien faire à la maison ! » 

Interrogé à ce sujet, Deenesh Seeharry, l’attaché de presse du ministère de l’Éducation, a expliqué qu’il est important qu’un enfant soit scolarisé quels que soient ses antécédents. « Tout devra être fait pour qu’il puisse de nouveau être admis dans un collège le plus vite possible car c’est son intérêt qui doit primer ». Il a également précisé qu’un enfant en dessous de 16 ans doit impérativement être scolarisé.

Selon la loi, un enfant doit être scolarisé jusqu’à ses 16 ans au minimum. Si, en dessous de cet âge, il ne va pas à l’école, ses parents sont passibles d’une amende.

 

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