Reshma a été sauvagement agressée par Zameer, son époux dimanche. Cela, après une dispute concernant les enfants du suspect. La dame allègue qu’elle est victime de maltraitance et que Zameer l’a menacée de mort. Elle a été hospitalisée. Une déposition a été consignée à la police.
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Reshma a passé un mauvais quart d’heure dimanche après-midi. Cette habitante de Vallée-Pitot de 44 ans allègue qu’elle est une femme battue. Elle était à son domicile quand son époux Zameer, 38 ans, lui a cherché querelle. Il n’a pas apprécié que ses deux enfants aient fait du désordre dans leur chambre.
Zameer a alors agressé Reshma sur plusieurs parties du corps, l’a traînée au sol en lui assenant des coups de pied. Reshma a pu s’échapper des griffes de son époux et s’est rendue à la police de la localité pour porter plainte. Munie d’un formulaire PF 58, elle s’est rendue à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo où elle a été admise. Son état est jugé stable.
Son époux a été arrêté le même jour par la police. Interrogé, il est passé aux aveux. « Quand je suis rentré à la maison, la chambre de mes enfants était en désordre, j’ai demandé des explications à ma femme. Elle s’est mise en colère, et elle s’est disputée avec moi. Je l’ai agressée, car j’étais également en colère. Toutefois, je ne l’ai ni maltraitée ni menacée », raconte Zameer aux enquêteurs, avant d’être placé en détention.
Liberté conditionnelle
Après une nuit passée en cellule, Zameer a comparu devant le tribunal de Port-Louis. Il a été inculpé de violence domestique. La police ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, il a été reconduit en cellule.
Reshma a confié qu’elle subit les brutalités de son époux depuis trois ans. « J’ai contracté le nikkah avec Zameer, il y a trois ans. Il m’avait dit qu’il était un homme malheureux, car sa première épouse l’avait trompé. Je suis tombée dans le panneau. Il m’a demandé en mariage et j’ai accepté. Depuis, je suis une femme martyrisée. Je ne savais pas qu’il était violent. Il me maltraite et m’agresse souvent. Kan mo dir Zameer mo pou met case lapolis, li menas pou met mwa deor, akoz mo pena person, mo res trankil. Dimans li finn depas limit, linn menas pou touy mwa. Je crains qu’il ne mette ses paroles à exécution », raconte Reshma.
«J’aurais pu mourir dimanche si je n’avais pu m’enfuir. Je souffre et je ne peux ni manger ni bouger », ajoute-t-elle.
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