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Un homme de 33 ans a été condamné à dix-sept ans de prison pour avoir abusé de sa fille de 13 ans. Celle-ci était tombée enceinte à la suite de cet acte et a dû se faire avorter.
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Il a été reconnu coupable d’avoir abusé de sa fille âgée alors de 13 ans. Délit commis entre mars et avril 2022, à Bambous. Le 28 janvier 2025, la Children’s Court a condamné ce père de 33 ans à dix-sept ans de prison. Dans cette affaire, il est à noter que l’adolescente a dû se faire avorter de l’enfant qu’elle attendait de son père.
Cet habitant de Bambous faisait face à une accusation de « causing a child to be sexually abused ». Procès qui a été instruit le 24 août 2024 devant la Ch ildren’s Court.
Selon l’acte d’accusation, le trentenaire était accusé d’avoir abusé sexuellement de sa fille de 13 ans. Il avait plaidé coupable lors du procès.
Au banc des accusés, il a reconnu avoir commis une erreur et a demandé que la Cour lui donne une chance. Depuis cette affaire, dit-il, son épouse et ses enfants l’ont quitté. Ainsi, il dit souhaiter une nouvelle vie pour lui et ses enfants.
Dans son arrêt, la magistrate Shefali Ganoo- Arekion soutient avoir considéré les circonstances aggravantes dans cette affaire. Pour elle, le délit commis par l’accusé est un crime sérieux. Surtout qu’au moment des faits, l’adolescente était âgée de 13 ans. En vue de son jeune âge, dit-elle, cela la rend plus vulnérable.
Autre constat de la magistrate est le fait que son agresseur est le père biologique de la victime. Suivant le délit, souligne la magistrate, celle-ci est tombée enceinte et a dû se faire avorter à son jeune âge. De plus, selon le rapport du Forensic Science Laboratory (FSL), l’ADN du fœtus confirme la paternité du père. D’autre part, la magistrate indique qu’une maison doit être un refuge pour un enfant, non pas un lieu d’un acte atroce. Et, selon elle, toute forme d’abus qui se produit dans ce foyer est considérée comme une double violation.
Après avoir considéré les circonstances aggravantes et atténuantes, elle est d’avis que la sentence devrait satisfaire aux exigences de la justice. Elle a aussi pris en compte que l’accusé n’a jamais eu des démêlés avec la justice avant cette affaire et qu’il a passé 942 jours en détention provisoire dans ce cas présent. Tout en ajoutant que « the trauma children experience from such abuse can affect their ability to trust others, form healthy relationships and even their sense of self-worth »
Par ailleurs, la magistrate soutient que « the Court is satisfied that the aggravating circumstances outweigh any other factors ». D’où la sentence infligée au trentenaire.
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