Un poissonnier a été disculpé. Il répondait d’une accusation de « selling fish which is harmful to health » en violation des articles 16 (3) (a) et 17 de la Food Act et était poursuivi devant le tribunal de Rose-Hill par le ministère de la Santé et la Qualité de la Vie pour avoir exposé des poissons dédiés à la vente au marché de Quatre-Bornes le 6 avril 2016. Ces produits seraient nuisibles pour la santé.
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Ces poissons contiendraient du ciguatoxin. Cette toxine a été relevée dans les poissons crus qui étaient exposés. Les poissons avaient été envoyés au laboratoire du Centre de Recherches d’Albion à des fins d’analyses.
Un Acting Senior Public Health Inspector avait été appelé à témoigner. Il a affirmé qu’il se trouvait à la section Poisson du marché dans le but de recueillir un échantillon. Et c’est là, qu’il a rencontré le poissonnier.
Poisson frais
Le témoin a expliqué que le poissonnier lui a remis une tranche de poisson qu’il a mise sous scellés dans un sac en plastique pour être analysée.
L’inspecteur a concédé que le poisson était frais. Il a aussi souligné que personne ne peut savoir ce qu’il y a dans un poisson au moment de le pêcher.
Dans son jugement, la magistrate Najiyah Dauharry-Jeewa a indiqué que l’accusation contre le poissonnier avait été logée le 17 octobre 2016. Et que le marchand est accusé d’avoir vendu du poisson « qui serait nuisible à la santé » le 6 avril 2016.
Le rapport du Forensic Officer, daté du 17 juin 2016, fait état que l’échantillon du poisson contient du « ciguatoxin ». Cependant, selon la magistrate, il n’y a aucune preuve démontrant quand le Health Officer a pris connaissance de ce rapport.
Par ailleurs, la magistrate a aussi souligné qu’il n’y a aucune preuve démontrant que c’est le poissonnier qui était impliqué dans la vente de ces poissons-là. Elle a ainsi rayé l’accusation.
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