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Un policier conteste sa condamnation pour vagabondage

Condamné pour vagabondage, un policier fait appel.
Un policier a eu recours à la Cour d’appel de la Cour suprême pour contester la condamnation que lui a infligé le tribunal de Mahébourg. Celui-ci l’a condamné à une amende de Rs 1 500, après l’avoir jugé coupable de vagabondage. Un policier, habitant de Petit-Sable avait été poursuivi au tribunal de Mahébourg pour vagabondage. Le délit se serait produit, le 19 janvier 2015 et il a plaidé non coupable. Le 22 octobre 2015, il a été jugé coupable de vagabondage et la cour lui a infligé une amende de Rs 1 500. Après le jugement, il a fait appel. Il a retenu les services de l’avocat Rama Valayden et de l’avoué Kaviraj Bokhoree.

Points d’appels

Quatre points d’appel ont été soulevés. L’un d’eux est que la magistrate s’est appuyée sur le fait que la poursuite a réfuté l’alibi du policier. La magistrate n’a pas pris en considération qu’il n’y a pas eu d’enquête pour confirmer la version du policier. Cela l’a empêché de bénéficier d’un procès équitable. Il est reproché au policier d’avoir proféré des injures dans un endroit public, alors que plusieurs personnes y étaient présentes. Le délit aurait été commis dans la soirée du 19 janvier 2014 sur la plage de Petit-Sable. Selon la plaignante, elle se trouvait sur la plage en compagnie de ses enfants et d’un ami quand l’incident s’est produit. Elle a raconté qu’ils étaient en train de dîner, quand le policier a fait son apparition sur la plage. Il aurait été sous l’influence de l’alcool. La mère de famille a déclaré que la façon d’agir du policier témoignait qu’il était ivre. Selon elle, il ne cessait d’injurier. Elle a appelé le poste de police de Grand-Port. Elle a aussi fait ressortir que bien que d’autres policiers soient venus sur le lieu, le policier a continué à mal agir. Elle a fait ressortir qu’elle connaissait le policier et qu’ils n’étaient pas en bons termes. La défense, quant à elle, avait plaidé qu’il y avait des contradictions dans la version de la plaignante concernant le fil des événements. La défense a aussi ajouté que les policiers n’avaient pas été appelés pour soutenir la version de la déclarante. Selon la défense, le policier ne lui a pas parlé, ni touché, ni commis d’actes indécents à son égard. De plus, le policier avait évoqué un alibi, en affirmant qu’il s’était rendu chez sa belle-mère, après le boulot, et qu’il y est resté jusqu’à fort tard. Mais, pour le tribunal de Mahébourg, la plaignante a été un témoin plausible.
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