Un notaire accusé d’agression sur sa femme

Une femme de 26 ans habitant les basses Plaines-Wilhems accuse son mari, un notaire de 37 ans, de l’avoir agressée dans la nuit de dimanche à lundi 10 octobre.

Manisha* dormait sur un matelas dans le salon dimanche soir. Aux petites heures de lundi, elle dit avoir entendu son mari hurler :

« Notre fils, âgé de 9 mois, pleurait car il avait faim. Mon mari s’est dirigé vers lui et l’a projeté sur un matelas. Une dispute a éclaté entre nous quand je lui ai fait des reproches sur son comportement. C’est là qu’il m’a agressée et mise à la porte », explique-t-elle au Défi Quotidien.

Manisha allègue que son mari l’agresse souvent :

« Mon fils de 9 mois et sa jumelle dormaient dans la chambre. J’attendais mon mari au salon. Il était sorti avec mon beau-frère. Je me suis endormie. À un moment, j’ai entendu mon mari hurler, et mon fils pleurait. Je lui ai demandé de préparer le lait du bébé. Il a tenté de m’agresser, mais j’ai pu prendre la fuite. Il m’a poursuivie et m’a cognée contre une porte. »

Manisha allègue aussi que son mari l’aurait traînée au sol et l’a mise à la porte. Elle s’est réfugiée chez sa mère, mais n’a rien dit de l’incident : « Ma mère stresse beaucoup. Je lui ai dit que je lui rendais visite. »

« Je me suis mariée l’an dernier. Depuis, le comportement de mon mari a changé drastiquement. Il est devenu violent. Je ne sais pas pourquoi », lâche Manisha.

Le notaire nie en bloc ces allégations :

« Les disputes sont courantes entre ma femme et moi. À deux reprises, j’ai réclamé un ordre de protection par intérim contre elle. Elle est colérique et jalouse. Elle n’apprécie pas que je fréquente mes proches. »

Le notaire affirme qu’il n’a jamais agressé sa femme ni violenté leur bébé :

« Elle ment. Les gens de la région pourront en témoigner. Mon fils pleurait à chaudes larmes et elle était énervée. Elle a donné des coups de pied à la porte et s’est blessée. Elle en veut à mes biens, c’est pourquoi elle nuit à ma réputation », explique le notaire au Défi Quotidien.

L’enquête policière est en cours.

*Prénom modifié