Le 10 octobre dernier était célébrée la Journée mondiale de la santé mentale. Selon l’Organisation mondiale de la santé, en 2019 environ 301 millions de personnes souffraient d’un trouble anxieux. Maurice n’est pas en reste.
À 24 ans, Elvina Boodoo a surmonté bien des épreuves dans sa vie. Notamment une dépression liée à sa vie professionnelle. « C’était une étape très dure. J’ai été diagnostiquée dépressive et anxieuse à l’âge de 22 ans. Je ne voulais pas y croire, j’avais honte et, surtout, je ne voulais pas en parler. Je ne voulais pas que mon entourage sache que je suivais des traitements avec un psychiatre et un psychologue », raconte-t-elle.
Mais la situation empire et un an plus tard, elle voit surgir une deuxième dépression qui s’appelle la chérophobie. Il s’agit d’une aversion au bonheur. « Je ne comprenais pas du tout ce qui m’arrivait, ce qui se passait dans ma tête, j’étais embrouillée et perdue. »
Renfermée sur elle-même, Elvina Boodoo s’isole du monde. Elle s’éloigne de son entourage, de ses amies et sort le moins possible. Elle se déconnecte des réseaux sociaux et ne répond pas aux appels. D’ailleurs, c’est ce comportement qui finit par alerter ses proches. « Les membres de ma famille voyaient que je m’éloignais et que je n’étais plus investie dans les fêtes familiales. De là, j’ai été voir un psychiatre », fait-elle ressortir.
Elvina Boodoo met l’accent sur le rôle crucial du soutien de la famille. Selon elle, ses proches ont énormément contribué à la sortir de cette situation léthargique. « Mes cousines me faisaient sortir de ma zone de confort et m’encourageaient à mieux prendre soin de moi parce qu’il faut savoir qu’avec la dépression et l’anxiété, je souffrais d’une chute de cheveux. »
Deux ans après, les traces de la dépression sont encore là, mais « il faut bien vivre avec ». « On devient plus sensible aux paroles des gens et c’est facile de rechuter et de se renfermer mais il faut être fort pour se relever et continuer. Sortir de la dépression est un long chemin mais il faut continuer avec l’aide d’un professionnel, notamment d’un psychologue, pour avoir les outils nécessaires », fait-elle comprendre.
Aujourd’hui, en parler est devenu une thérapie. Le fait de comprendre ce qu’est la dépression l’a aussi beaucoup aidée. « Il faut en parler à son entourage et surtout bien se renseigner. En ayant toutes les informations, on peut comprendre ce qui se passe et se reprendre en main, même si cela demande beaucoup d’efforts, physiquement et mentalement », précise-t-elle. Pourtant, elle est d’avis qu’on ne surmonte pas vraiment une dépression. « Ou du moins, on ne redevient pas la personne qu’on était avant la dépression. »
Par contre, Elvina Boodoo fait encore face aux préjugés. « Les gens ne comprennent pas comment une personne dans la vingtaine peut faire une dépression. Ils ont souvent des mots qui blessent. C’est pourquoi je pense qu’il faut en parler plus souvent, pour mieux sensibiliser les gens sur la dépression. »
Il y a des jours où je me sens mieux, et d’autres où la douleur et l’anxiété semblent me submerger. Dans ces moments-là, je me sens seule…»
De son côté, Afsa S., la trentaine, a traversé une enfance marquée par des épreuves. La vie n’a jamais été un chemin facile pour elle. Cependant, lorsque son fils est né, une nouvelle série de défis s’est imposée dans sa vie. Elle a développé de l’anxiété, sombrant parfois dans la dépression.
« La naissance de mon fils a été une période particulièrement difficile. Il a dû être placé en soins intensifs néonatals pendant plusieurs jours. Cette expérience traumatisante m’a profondément affectée. J’ai commencé à ressentir ce qu’on appelle le ‘baby blues’ », raconte-t-elle.
Bien que son fils se soit rétabli, les souvenirs de cette période de stress et d’incertitude continuent de la hanter de temps en temps. « Les angoisses liées à la santé de mon enfant m’assaillent souvent. Cela me plonge dans un état d’anxiété profonde. Par moments, je me retrouve plongée dans l’obscurité de mes pensées, débordant d’inquiétude pour mon fils. J’ai toujours cette crainte de le perdre », confie Afsa S.
Son médecin a reconnu la gravité de la situation et lui a prescrit des antidépresseurs pour l’aider à se détendre et à faire face à ses émotions. « Il y a des jours où je me sens mieux, mais il y en a d’autres où la douleur et l’anxiété semblent me submerger. Surtout dans des moments où la pression est intense au travail ou quand il y a des conflits entre mon conjoint et moi. Dans ces moments-là, je me sens seule, comme si personne ne comprenait réellement ce que je traverse… »
Florise, elle, a été confrontée à une tragédie qui a profondément bouleversé sa vie. Enceinte de trois mois et demi, elle a été contrainte d’interrompre sa grossesse en raison de complications médicales graves. Cette perte dévastatrice l’a plongée dans un état de profonde dépression.
Par moments, je me retrouve coincé dans l’obscurité de mes pensée»
« Depuis ce moment douloureux, mon esprit est envahi par des pensées sombres et je suis constamment submergée par une anxiété persistante, par la crainte de perdre les êtres qui m’entourent, même s’il n’y a aucune menace réelle. Heureusement, je peux compter sur le soutien de mon mari et de ma famille », affirme-t-elle. Son époux se montre attentionné et à l’écoute de ses émotions, même s’il a lui-même dû affronter la douleur de cette perte.
Florise puise sa force dans la foi. Bien qu’elle ne soit pas particulièrement pieuse et ne prie pas tous les jours, sa croyance en une force supérieure la réconforte dans une certaine mesure. « Je me dis que mon bébé est désormais dans un endroit meilleur, au ciel. Cela m’apporte une source de réconfort. »
Cependant, il y a des moments où l’anxiété devient écrasante, et Florise se sent impuissante face à ses pensées irrationnelles. « Cela peut sembler incompréhensible pour les autres, et je crains parfois d’être jugée. Les pensées tourbillonnantes et les doutes existentiels me font parfois remettre en question la réalité qui m’entoure. Ce qui me fait me demander si tout ce qui m’entoure n’est pas qu’une illusion… »
Elle sait que le chemin vers la guérison sera long et difficile, mais elle est déterminée à trouver un sens à sa vie malgré les défis qu’elle affronte.
Troubles mentaux : l’anxiété prédominante à Maurice
Il existe de nombreuses formes de troubles mentaux, chacune ayant ses caractéristiques spécifiques. À Maurice, les plus courants sont la dépression et l’anxiété, souligne le Dr Anil Jhugroo, psychiatre au ministère de la Santé. Un trouble mental, précise-t-il, est une condition de santé qui affecte la pensée, l’humeur, le comportement ou les émotions, entraînant souvent une détresse significative et une altération du fonctionnement quotidien.
« Les phobies, telles que la phobie sociale, sont également fréquentes. Les personnes atteintes de phobies sociales peuvent éprouver une anxiété intense dans des situations sociales, telles que l’école, les achats ou les voyages en bus. De plus, certaines personnes peuvent développer une phobie des animaux, éprouvant une angoisse intense en leur présence », ajoute-t-il.
Selon le psychiatre, l’anxiété est une réaction normale au stress, mais lorsque cette réaction devient excessive, elle peut se transformer en un trouble anxieux. Il peut prendre différentes formes, et son impact sur la vie d’une personne peut varier en fonction de sa gravité. « Les symptômes du trouble anxieux peuvent être variés, mais ils incluent généralement des sensations d’angoisse, de nervosité et de peur excessive. Ces symptômes peuvent se manifester de différentes manières. » Les troubles anxieux incluent des conditions telles que les phobies, le trouble panique et le trouble obsessionnel-compulsif (TOC).
Parmi les symptômes :
- Une inquiétude constante et excessive concernant divers aspects de la vie, tels que le travail, les relations ou la santé.
- Une incapacité à se détendre ou à se calmer.
- Des troubles du sommeil, tels que l’insomnie.
- Une irritabilité.
- Une fatigue constante.
- Des difficultés à se concentrer.
- Des sensations physiques telles que des palpitations cardiaques, des tremblements, des sueurs excessives et des maux de tête.
« Le trouble anxieux peut être déclenché par divers facteurs, notamment des événements stressants tels que la perte d’emploi, des problèmes financiers, des problèmes relationnels ou des événements traumatiques. Certaines personnes ont également une prédisposition génétique à développer des troubles anxieux », affirme le Dr Anil Jhugroo.
Le traitement peut inclure une thérapie, des médicaments et des techniques d’adaptation pour gérer l’anxiété. « Il est essentiel que les personnes qui souffrent de ce trouble cherchent de l’aide auprès d’un professionnel du domaine ou bénéficient du soutien de la famille et des amis. Ce soutien joue un rôle crucial dans le rétablissement des personnes atteintes de troubles anxieux. Si elles ne sont pas traitées, certaines personnes peuvent aller jusqu’au suicide », prévient-il.
Anxiété vs neuroticité
« Quand quelqu’un va à Brown Sequard, on dit qu’il est fou. C’est un préjugé que nous nous efforçons de déstigmatiser. Nous ne souscrivons pas à ces mythes et idées préconçues concernant le centre Brown Séquard, mais nous offrons plutôt un environnement de soins attentif », insiste le Dr Anil Jhugroo.
Il est important de faire la distinction entre l’anxiété, une réaction naturelle à des situations stressantes qui peut engendrer de la peur et de l’inquiétude, et la neuroticité. La neuroticité ne signifie pas que quelqu’un est « fou » ou « anormal », mais plutôt qu’il peut éprouver des niveaux plus élevés d’anxiété. Il est essentiel de ne pas confondre la neuroticité avec des troubles psychotiques plus graves, fait comprendre le psychiatre.
Le trouble anxieux peut-il conduire à l’hospitalisation, voire l’internement ? « Les admissions sont rares. La plupart des individus parviennent à gérer leurs troubles en dehors de ces établissements. »
Selon le Dr Anil Jhugroo, un médicament pour dormir peut être prescrit pour aider en cas d’insomnie. « Cela permet d’oublier ses préoccupations, dont la culpabilité qui est l’un des symptômes de la dépression. » Cependant, ces médicaments sont généralement prescrits pour une courte durée. « Les anxiolytiques sont souvent prescrits par les médecins de première ligne. Si la personne n’y répond pas, un psychiatre peut intervenir. Souvent les gens consultent directement un psychiatre. »
Généralement, lorsque le stress diminue, les symptômes peuvent s’atténuer. « Lorsqu’il y a un deuil, les symptômes peuvent devenir intenses. Mais après, les symptômes peuvent diminuer lorsque les niveaux hormonaux baissent. »
La naturopathie peut soulager l’anxiété
« L’anxiété est une réaction émotive provoquée par l’appréhension d’événements pénibles qui nous permet de reconnaître le danger et d’y réagir. Tout le monde est anxieux à un moment ou à un autre. À petites doses, elle nous protège, mais nous emprisonne en excès », fait ressortir le Dr Vidushi Vencatasawmy, médecin naturopathe.
Comment la nature peut-elle aider à calmer et apaiser la personne souffrant d’un trouble anxieux ? « Tout d’abord, le calme et l’apaisement passent par la respiration. Ensuite, il y a les remèdes naturels », explique-t-elle. Elle met en avant quelques habitudes saines à prendre au quotidien.
Respiration
« Quand nous sommes angoissés, notre respiration s’accélère. Ce qui fait que nous accumulons du gaz carbonique et manquons d’oxygène », souligne-t-elle. Avec les mains moites et l’estomac noué viennent des contractures provoquées par cette respiration saccadée. Les muscles se contractent, le cœur bat plus vite parce qu’il demande plus d’oxygène. Il est possible de casser ce processus d’hyperventilation avec quelques exercices de respiration.
La respiration carrée
Inspirez par le nez pendant quatre secondes (en comptant jusqu’à quatre). Retenez la respiration pendant quatre secondes. Expirez par le nez pendant quatre secondes. Retenez à nouveau pendant quatre secondes. Cette technique fait tomber la crise en quelques minutes.
Alternez vos respirations
Placez le pouce de votre main droite sur le côté droit de votre nez et votre annulaire sur le côté gauche. Commencez par bloquer le côté gauche de votre nez et inspirez profondément par le côté droit, puis bloquez le côté droit et expirez par le côté gauche. Vous devrez retenir votre respiration pendant quatre secondes entre chaque changement de côté. Alternez les inspirations et les expirations entre les deux côtés pendant quelques minutes et la crise d’anxiété se dissipera très rapidement.
Respirez par le ventre
En position assise, posez une main sur la poitrine et l’autre sur le ventre. Inspirez et expirez par le nez en gonflant le ventre tout en essayant de ne pas faire bouger la partie haute du thorax. Continuez en reposant les mains sur les cuisses jusqu’à ce que vous sentiez le calme revenir.
Un puissant allié
La nature est un puissant allié contre l’anxiété, affirme le Life Coach Sahyr Ramjany. « En tant que coach de vie, j’ai été témoin des effets transformateurs du contact avec la nature sur les personnes aux prises avec l’anxiété. »
Il nous invite à imaginer ceci : entrer dans une forêt, où le bruissement des feuilles et le chant des oiseaux créent une symphonie de sérénité. « La nature nous pousse doucement vers la pleine conscience, loin des pensées précipitées et vers le moment présent. Scientifiquement, elle réduit les hormones du stress, offrant ainsi un répit face au rythme incessant de la vie moderne », souligne-t-il.
De plus, la magie de la nature favorise le renforcement des liens sociaux et la promotion de l’activité physique. Elle renforce les liens avec les proches, réduisant les sentiments d’isolement souvent liés à l’anxiété. « Les activités physiques comme la randonnée libèrent des endorphines, nos stimulants naturels de l’humeur. Dans un monde dominé par les écrans, la nature offre une évasion bien méritée, nous rappelant la profonde beauté qui nous entoure. En tant que coach de vie, je vous invite à sortir, à respirer l’air frais et à laisser le pouvoir de guérison de la nature apaiser votre âme anxieuse. N’oubliez pas que la sérénité n’est qu’à un pas et vous attend dans les bras de Mère Nature », précise-t-il.
Voici deux astuces simples de Sahyr Ramjany qui peuvent vous aider à surmonter l’anxiété :
1. Tisanes
Outre la camomille et la passiflore, pensez aux tisanes comme la mélisse, la menthe poivrée ou le gingembre. Ces herbes sont connues pour leurs propriétés calmantes et digestives, qui peuvent aider à soulager les symptômes d’anxiété.
2. Techniques de sommeil profond
Créez une routine au coucher qui comprend une tasse de tisane chaude, des étirements doux ou la lecture d’un livre apaisant. Cela peut aider à améliorer la qualité de votre sommeil et à réduire l’anxiété.
Les troubles mentaux et du comportement à Maurice
Les 6 exercices au quotidien pour une bonne santé mentale
1. Exercice physique
Cinq minutes d’exercices respiratoires pour détendre l’esprit et 10 minutes d’exercice physique. Dans les cas de l’anxiété, la pratique de l’exercice physique est fortement recommandée sur une base quotidienne. L’exercice physique permet d’augmenter la sécrétion naturelle de dopamine et de sérotonine.
2. Sommeil
Il existe un lien étroit entre les troubles du sommeil, l’anxiété et la dépression, suggérant que chacun contribue au développement et est une conséquence de l’autre. De ce fait, il est nécessaire d’adresser les problèmes de sommeil et de revoir l’hygiène de sommeil avec les personnes souffrant d’anxiété. Au moins 5 à 6 heures de sommeil est recommandé.
3. Soyez authentique
« Nos croyances, pensées, paroles et actions doivent être en harmonie. Si vous dites ou faites des choses que vous ne voulez pas faire pendant une très longue période, cela commence à apparaître comme une maladie », prévient le
Dr Vidushi Vencatasawmy, médecin naturopathe.
4. Soyez reconnaissant
« Acceptez-vous tel que vous êtes, malgré vos défauts. Nos forces et nos faiblesses sont ce qui nous rend uniques. Si une faiblesse entrave votre progression, apprenez à la surmonter, mais pas à vous sentir coupable », ajoute-t-elle. La culpabilité est malsaine et ralentit notre croissance.
5. Objectif et pause
Se fixer des objectifs précis et des pauses régulières ; quotidien, hebdomadaire, mensuel, annuel et décennal. Les objectifs peuvent être simples et faciles, mais ils doivent inclure le quoi, le comment et le quand.
6. Un passe-temps
Avoir un passe-temps qui nécessite un apport à la fois physique et mental. « Réduisez votre temps devant un écran à des fins de divertissement », suggère-t-elle.
Le rôle de l’alimentation
L’alimentation peut influencer l’anxiété. Des études menées au cours des dernières années ont montré que le régime méditerranéen conduit à un meilleur état de santé mentale. « En choisissant de prêter attention à la santé mentale et émotionnelle, nous choisissons d’inspirer notre famille pour les générations à venir en laissant un patrimoine d’authenticité, de bonheur, de confiance en soi, de gratitude et de croissance personnelle tout au long de la vie », précise le Dr Vidushi Vencatasawmy.
Au niveau alimentaire, on favorisera donc :
Une alimentation équilibrée et régulière
Il est également important d’assurer l’équilibre de la glycémie. La stabilité de la glycémie est importante dans la prévention des troubles nerveux et pour l’équilibre digestif. En effet, l’hypoglycémie et les fluctuations énergétiques au cerveau aggravent la sensibilité nerveuse et les risques de déclencher des crises de panique.
- riche en une variété d’antioxydants
- apportant de bons gras,
- suffisamment de protéines pour supporter la production de neurotransmetteurs
- Les probiotiques pour leur effet sur le système digestif, leurs effets globaux sur le système nerveux et pour les effets anti-inflammatoires
- Le magnésium qui, lui, favorise le sommeil et la relaxation, l’adaptation au stress et contribue à faire sortir le calcium de la cellule après l’action d’un stress pour ainsi empêcher la cristallisation du calcium.
Un complexe de vitamines B
Plusieurs vitamines du groupe B participent à la synthèse et l’équilibre des neurotransmetteurs et elles ont un effet nutritif et calmant sur le système nerveux
À limiter :
- L’alcool
- Le café et thé noir
- Les jus et boissons gazeuses
- Le sucre, les produits sucrés, les produits à base de farine blanche,
- Les sauces : ketchup, mayonnaise, moutarde
- La friture
À privilégier :
- Les fibres : dans les fruits et légumes, les légumineuses et les céréales complètes
- Les germinations
- Les légumineuses (trempées et germées si possible car elles sont plus digestes)
- Les céréales complètes sans gluten : sarrasin, riz brun, quinoa, amarante, millet (trempées et germées si possible car elles sont plus digestes de cette façon)
- Les omégas 3 : graines de lin, chia, chanvre, huile de lin, chanvre, cameline
- Les grains et noix
- Les légumes verts foncés
- Les petits fruits
- L’huile d’olive extra vierge
- L’huile de coco
- Les épices : curcuma, gingembre, origan, ail, romarin, cayenne, clou de girofle, poivre noir
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