Le trafiquant de drogue, Siddick Islam qui purge une peine de 34 ans de prison a joué un mauvais tour à la police et à l’administration de la prison centrale, mardi.
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Le caid avait adressé une requête officielle aux autorités pénitentiaires pour être conduit à l’hôpital. Le commissaire des prisons, Vinod Appadoo a alors donné l’ordre pour que les procédures de transfert du ‘malade’ soient enclenchées et exécutés.
En raison du profil particulier de celui considéré comme un caid dans le trafic de stupéfiants, des dispositifs spéciaux de sécurité ont été pris. Le concours du commissaire de police sollicité. Mario Nobin n’a pas lésiné sur les moyens. Des éléments du GIPM, de la SSU ont été dépêchés à la prison.
Parmi d’autres mesures, le convoi devant transporter Siddick Islam du centre carcéral à Beau-Bassin jusqu’à l’hôpital Victoria à Candos, serait placé sous forte escorte. En plus, l’hélicoptère de la police suivrait tous les mouvements sur le passage du convoi sur le sol. La police serait ainsi parée à toute tentative de fuite du condamné.
Mais au moment de quitter la prison pour l’hôpital, Siddick Islam devrait se raviser. Il n’irait plus à l’hôpital, a-t-il décidé.
Ainsi, tout ce remue-ménage a eu lieu pour rien et tout le monde n’avait qu’à regagner leur base et Siddick Islam, sa cellule.
Ce dernier a été transféré à la prison de Beau-Bassin la semaine dernière. Cela après la découverte du Lannate dans sa cellule. Depuis que Siddick Islam a déposé devant la Commission d’enquête sur la drogue présidée par l’ex-juge Paul Lam Shang Leen, il ne cesse de faire parler de lui. On s’interroge maintenant sur la raison ayant motivé sa demande de visite médicale, alors qu’il n’avait aucun problème de santé.
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