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Thyroïde: siège de nombreux maux

La glande thyroïde joue un rôle important dans le fonctionnement du corps. Elle fournit de l’énergie à l’organisme et influe notamment sur l’humeur et la sexualité. Le point sur les maladies touchant cet organe, en marge de la Journée mondiale de la thyroïde, observée le 25 mai. Hyperthyroïdie, hypothyroïdie, nodules, cancer, thyroïdite, goitre... Autant de problèmes thyroïdiens qui peuvent surgir à tout âge. Le rôle principal de la thyroïde, glande située au niveau du cou, est de sécréter des hormones, dont le T3 et le T4. Elles jouent un rôle essentiel dans le métabolisme de notre corps– l’ensemble des réactions dans notre organisme– pour lui permettre de fonctionner normalement. Selon le Dr Sameer Mowlah, spécialiste en médecine interne de l’hôpital Jeetoo, l’hypothyroïdie touche entre 1% et 2% de la population. Elle se manifeste par l’incapacité de la glande thyroïdienne à produire suffisamment d’hormones. Le métabolisme du patient tourne alors au ralenti. Parmi les symptômes : la fatigue, la prise de poids, un épaississement de la peau et des paupières, une baisse de l’audition, des troubles menstruels, un faible battement du cœur, des chevilles enflées, une altération de la voix qui devient rauque, la perte de cheveux, l’anémie, une baisse du taux de sodium dans le sang, un taux de cholestérol et de triglycérides élevé et des douleurs musculaires.

Traitement hormonal

L’hypothyroïdie touche surtout les femmes– avec huit femmes pour un homme. Une des causes principales de ce trouble est la maladie d’Hashimoto. Il s’agit d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire que notre système immunitaire s’attaque à notre corps. L’inflammation de la thyroïde– thyroïdite– est une autre cause de la maladie. Celle-ci peut survenir chez la femme trois à six mois après un accouchement. L’hypothyroïdie est assez fréquente après l’âge de 30 ans. Le patient est soumis à un traitement hormonal à base de thyroxine. Il s’agit d’un traitement à vie, puisque sans ce médicament, le métabolisme recommence à fonctionner au ralenti. « Cela peut alors mener au coma. Il ne faut en aucun cas mettre un terme au traitement. » Contrairement à l’hypothyroïdie, l’hyperthyroïdie survient lorsque la glande thyroïdienne s’emballe, produisant un excès d’hormones. Les symptômes sont des palpitations, une perte de poids, une intolérance à la chaleur, des troubles du transit, de la nervosité, l’irritabilité et un rythme cardiaque irrégulier. Elle est causée par la maladie de Basedow, les nodules (grosseurs) toxiques, le goitre, le surdosage en iode à travers la prise excessive de certains médicaments. Pour en guérir, il faut suivre un traitement à base de médicaments spécifiques pendant au moins 18 mois. S’il guérit, le patient n’a plus besoin de médicaments, mais il devra surveiller son état de santé. S’il est toujours souffrant, il doit passer par une autre étape pour le traitement, soit l’administration d’iode radioactif. Le dernier recours demeure la chirurgie pour l’enlèvement partiel ou total de la thyroïde. Le suivi est essentiel même si, dans ce cas, le traitement n’est pas à vie. Il est primordial de veiller à ce que le patient ne développe pas d’hypothyroïdie. Parmi les autres pathologies, poursuit le médecin, il y a aussi la thyroïdite qui est l’inflammation de la glande thyroïdienne. Celle-ci peut être d’origine virale, auto-immune (des anticorps qui s’attaquent aux cellules de la thyroïde) ou des suites d’une infiltration des cellules thyroïdiennes. «Cette maladie peut se manifester au cours d’une grossesse ou après un accouchement. Le traitement de la thyroïdite dépend de la cause et il est essentiellement à base de médicaments. Les complications sont les mêmes que dans le cas d’une hypothyroïdie ou d’une hyperthyroïdie», souligne Dr Mowlah.  
 

Le cancer le moins fréquent

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"18060","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-30724","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"241","alt":"Thyro\u00efde"}}]]Le cancer de la thyroïde est moins fréquent que les autres types de cancer. Il constitue environ 0,8% de tous les types de cancer, comparé à celui du sein dont le taux est de 24%. Diagnostiquer ce type de cancer au plus vite est essentiel afin d’administrer les traitements appropriés au malade, indique le Dr Mowlah. Il se manifeste principalement par des nodules au niveau du cou. Il y a trois types de cancer de la thyroïde. La chirurgie et l’iode radioactif sont les principaux traitements, suivi d’un traitement à base de thyroxine. Celui-ci peut être dû à des irradiations au niveau du cou ou à un facteur génétique. Le goitre se manifeste, lui, par une augmentation de la taille de la glande thyroïdienne. Les causes sont intriquées. Par exemple, certains types de goitre peuvent avoir pour origine une hypothyroïdie ou une hyperthyroïdie. Les symptômes : difficultés respiratoires, difficultés à avaler, voix enrouée. Le traitement est déterminé au cas par cas, conclut le Dr Sameer Mowlah.  
 

L’impact des pleurs de bébé sur le cerveau des parents

Lorsque les bébés pleurent pour exprimer ce qu’ils ressentent, impossible, pour la plupart des parents, de les ignorer. C’est sur ce comportement que des chercheurs de l’université de Toronto se sont penchés, en étudiant l’impact des pleurs et des rires des bébés sur le cerveau des adultes. Pour ce faire, ils ont mené deux expériences au cours desquelles les participants devaient rapidement identifier la couleur d’un mot imprimé. Durant la première expérience, les volontaires ont dû réaliser le test pendant que des bébés pleuraient ou riaient. Lors de la seconde, le test a été effectué après avoir entendu des cris ou des rires de nourrissons. L’activité cérébrale des participants a été enregistrée par électroencéphalographie. Bilan des travaux, publiés la semaine dernière dans la revue PLOS One : si les volontaires qui avaient entendu un bébé rire n’ont pas rencontré de difficulté durant l’exercice, ceux ayant eu droit aux pleurs ont eu plus de mal à se concentrer. Le tracé obtenu a démontré que les pleurs déclenchaient un véritable conflit cognitif dans le cerveau des adultes. C’est ce qui leur permettrait d’être plus flexibles, passant rapidement du mode « vie quotidienne » à celui de « réponse aux pleurs de mon enfant ».  
 

L’obésité, maladie systémique

Environ deux tiers de la population adulte est obèse ou en surpoids dans certains pays développés. L’excès de masse corporelle est associée à de nombreux problèmes de santé que ce soit le diabète, l’hypertension, des cancers ou des maladies cardiovasculaires. Une nouvelle étude, réalisée par l’Institut moléculaire de médecine de Finlande, démontre que l’obésité est une maladie systémique qui affecte de nombreux organes même distants de ceux où s’accumule la graisse. Pour le découvrir, les chercheurs, aidés de collègues du Royaume-Uni et des états-Unis, ont observé la relation entre l’indice de masse corporelle et l’expression des gènes dans 44 types de tissus difficiles d’accès, comme le cerveau ou des organes internes. Les chercheurs ont constaté des changements simultanés en réaction à l’obésité dans les tissus étudiés, ce qui suggère que c’est une maladie systémique. Source : Internet
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