L’Association for the Promotion of Indian Classical Arts a été lancée le samedi 25 février. Elle a pour but de réunir les pratiquants des arts classiques indiens et de leur offrir une plateforme pour s’exprimer. L’initiative revient à Tejsree Beharee, danseuse et professeure de Bharatanatyam. Il y a sept ans, elle a quitté un poste d’ingénieure pour se consacrer à la danse.
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L’Indira Gandhi Centre for Indian Culture à Phoenix a accueilli le lancement de l’Association for the Promotion of Indian Classical Arts (APICA), le samedi 25 février. Il a été suivi de prestations des arts classiques indiens. Ajitha Murday (voix carnatique), Tejasvini Gopaloodoo (Kuchipudi), Keertee Rani Sawock (Kathak) et l’école de danse Nritya Tej Dance Academy (Bharatanatyam) se produiront. Tejsree Beharee est la fondatrice de Nritya Tej Dance Academy et la présidente d’APICA.
APICA prévoit d’organiser des ateliers sur les arts classiques indiens, afin d’encourager l’apprentissage en continu. Des spectacles de danse classique indienne seront aussi organisés pour donner plus de visibilité aux artistes. Tejsree Beharee, 32 ans, a eu l’occasion d’assister à des ateliers et séminaires de danse en Inde. « J’étais ravie de l’intérêt que portent les artistes pour la formation continue dans leur domaine. J’estime qu’il faut fédérer les artistes, les encourager à continuer à apprendre et leur donner l’opportunité de montrer leur travail », avance cette danseuse et professeure de Bharatanatyam. Et elle a réuni un groupe de personnes qui partagent les mêmes idées. Ils travaillent ensemble et une association a été enregistrée.
L’APICA œuvrera pour la promotion des arts et de la culture indienne. « C’est afin que les Mauriciens puissent vivre une expérience artistique plus significative. » De plus, l’association contribuera à développer les échanges culturels entre Maurice et des plateformes internationales. L’idée est aussi d’encourager les artistes à poursuivre des études et à entamer des recherches dans leur domaine. L’APICA souhaite aussi que les artistes puissent avoir davantage d’opportunités professionnelles.
Tejsree Beharee confie qu’elle est immergée dans la beauté des chorégraphies et les mathématiques derrière le mouvement. « Le Bharatanatyam et d’autres formes de danse classique indienne possèdent de profondes composantes théoriques et historiques. Elles rendent ainsi la discipline multicouche et complexe tout en conservant une élégance », avance-t-elle.
À 9 ans, elle a appris les danses folkloriques indiennes et le Bharatanatyam chez Raveeta Salick Peetumber. Après neuf ans d’apprentissage et après sa scolarité au collège Lorette de Curepipe, elle a opté pour des études en « Chemical and Renewable Energy Engineering » à l’Université de Maurice. Parallèlement, elle s’est inscrite à un cours en Bharatanatyam au Mahatma Gandhi Institute. « J’étais passionnée par cette danse, sans avoir l’intention de faire carrière dans le domaine », confie-t-elle. Après l’obtention d’un certificat, elle a enchaîné avec un diplôme puis une licence en Bharatanatyam. Elle a reçu le titre de meilleure étudiante en arts de la scène. Elle exerçait parallèlement comme Process Engineer.
Par la suite, elle a changé de carrière et s’est consacrée à sa passion. Elle est devenue professeure de danse. En 2016, elle a ouvert Nritya Tej Dance Academy. Elle a un Post Graduate Certificate in Education du Mauritius Institute of Education. Elle est aussi détentrice d’une maîtrise en Bharatanatyam de l’université de Madras, de Chennai, en Inde. Elle a fait partie du jury de compétitions de danse comme Zeness montre to talan.
Le 18 mars, Nritya Tej Dance Academy présentera un « dance drama » au Caudan Arts Centre, à Port-Louis.
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