Un Vacoassien se demande si sa mère de 98 ans pourra, un jour, jouir paisiblement de sa retraite. Il raconte qu’elle doit supporter le vacarme que provoquent certains jeunes à la nuit tombée avec leurs motocyclettes.
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Pascal (prénom modifié) est désemparé.Malgré les multiples plaintes qu’il a faites à la police, le problème reste entier : le tapage nocturne causé par des jeunes de la localité perdure. Si le Vacoassien concède que des policiers se rendent sur place, il précise qu’ils repartent toutefois sans avoir verbalisé qui que ce soit. Et le lendemain, ajoute-t-il, le même cinéma recommence.
« Ces jeunes garent leurs motocyclettes devant la cour de ma maman. Ils font du bruit jusqu’à fort tard la nuit, et même en journée. Ce n’est pas évident pour ma mère, vu son âge avancé », se lamente Pascal qui regrette qu’aucune mesure n’ait été prise. Il soutient que cette situation est éprouvante. « Tout cela porte sur nos nerfs. Quand trouverons-nous enfin la paix ? » Un souhait que chérit la retraitée également.
Nous avons posé la question à l’inspecteur Brasse de la Police de l’Environnement. Il explique que dans le cas présent, c’est le poste de police de la région qui doit intervenir. « Il est possible que la division Emergency Response Service intervienne. Ces voisins tapageurs pourront éventuellement être poursuivis pour disturbance. »
Mode d’intervention
Interrogé sur le mode d’intervention de sa brigade, l’inspecteur indique qu’il existe plusieurs types de pollution sonore. Il y a , selon lui, des bruits qu’on appelle disturbance, quand des passants font du bruit dans la rue, par exemple. Puis il y a le tapage causé par le voisinage. « Nous sommes souvent appelés à intervenir dans des cas de bruits nocturnes », confie-t-il.
Ce que déplore l’inspecteur est le fait que les policiers ne disposent hélas pas d’appareils destinés à mesurer l’ampleur du bruit causé par le voisinage. « Nous faisons des descentes en fonction des plaintes reçues. Nous voyons alors s’il faut prendre des sanctions. Concernant la saisie d’appareils (autorisée par la loi), nous l’utilisons en dernier recours, soit à la troisième intervention après la deuxième sanction. »
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