STD V: des fautes dans le manuel d’histoire-géographie

Les instituteurs de STD V montrent du doigt le manuel d’histoire-géographie (Part I) qui contiendrait plusieurs fautes. Le MIE compte initier une enquête. Deepak Bhaghirattee, instituteur et vice-président de la Government Teachers Union (GTU), explique, à titre d’exemple, que les données pour les lignes de latitude et de longitude ont été inversées à trois reprises. « Avant la distribution des manuels, les responsables du Mauritius Institute of Education (MIE) nous ont demandé d’assister à une rencontre pour nous parler du contenu du manuel. Cet exercice a toujours lieu avant que les livres ne soient envoyés dans les écoles, mais aucune erreur n’avait été relevée… » C’est la semaine dernière, fait ressortir l’instituteur, lorsque les manuels sont arrivés dans les salles de classe, qu’ils ont découvert ces erreurs. Il avance aussi qu’il ne leur reste que deux semaines de travail avant la fin du premier trimestre. « Ces nouveaux manuels sont accompagnés d’un guide pour les instituteurs. Il est malheureux qu’il ne soit disponible qu’en ligne et que la majorité des instituteurs ne puissent le consulter, faute de connexion Internet dans les écoles. À ce jour, nous n’avons reçu que le manuel d’anglais… » Il faut noter que depuis la rentrée des classes, les écoliers ont eu recours aux photocopies, ce qui n’est pas pratique, aux dires des instituteurs. En effet, elles ont été reproduites en noir et blanc alors que dans l’original, les données sont en couleur.

Niveau trop « élevé »

Vinod Seegum, président de la GTU, soutient que les manuels ont été produits à la hâte. « Dans le cadre de la réforme éducative, du Nine-Year Continuous Basic Education, des concepts ont dû être introduits dans le manuel. En allant vite, des fautes n’ont pu être évitées. Ces livres devaient être prêts pour la rentrée 2016.  »  Deepak Bhaghirattee juge, par ailleurs, le niveau de ce manuel et de celui des sciences comme étant trop élevé pour un enfant de STD V. Contacté, Om Nath Varma, directeur du MIE, déclare : « Je dois enquêter sur cette affaire. Des corrections devront être apportées s’il y a vraiment des erreurs. »