Souvenirs, souvenirs: mon plus beau cadeau à Maman

Les mères sont à l’honneur en ce dimanche 29 mai. L’occasion de demander à quelques personnalités de dévoiler le premier cadeau ou le plus beau qu’elles ont offert à leur maman.

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« Ma maman est la personne la plus dévouée, passionnée, patiente et compréhensive que je connaisse. Elle est celle qui m’a appris tout ce que je sais et a fait de moi la femme que je suis aujourd’hui. Comme tous les enfants, j’estime que ma maman est unique. Pour la remercier de tout cela, le plus beau cadeau que je lui ai offert est un élégant collier de diamants. » [row custom_class=""][/row]      

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« J’avais 8 ans lorsque, pour la première fois, j’ai offert un cadeau à ma maman à l’occasion de la fête des Mères. J’avais économisé pendant plusieurs jours pour pouvoir lui acheter un carré de savon, c’est-à-dire une livre. Je ne pouvais me permettre une barre. C’était une autre époque. Je me souviens aussi que des fois j’allais cueillir les plus belles fleurs chez les voisins pour en faire un bouquet que j’offrais à ma maman. Je lui ai aussi écrit des poèmes. Comme nous étions pauvres, il fallait faire preuve de créativité, mais il était impératif de célébrer la fête des Mères. » [row custom_class=""][/row]      

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« Tous les ans, j’offrais sans faute des anthuriums rouges à Maman. Je donnais certes d’autres cadeaux, mais ses fleurs préférées lui faisaient énormément plaisir. Nous étions une famille nombreuse et nous nous retrouvions souvent autour d’un repas. Ma mère était une femme courageuse et a élevé ses huit enfants, malgré sa santé fragile.» [row custom_class=""][/row]        

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« On donne de petites choses et des choses qui ont de la valeur. J’ai été au chevet de ma mère jusqu’à la dernière minute. J’ai pris le temps de la rassurer sur mon avenir, car elle s’inquiétait de ce que j’allais devenir. Mon père était gardien de bungalow et ma mère bonne. Nous vivions dans une dépendance.À 5 ans j’avais promis à ma mère que nous sortirions de là et que je veillerais sur elle toute sa vie. Lorsque j’ai eu l’opportunité de construire une maison, je n’ai pas construit une maison pour moi, mais pour eux. J’ai tenu ma promesse. » [row custom_class=""][/row]      

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« À chaque fête des Mères, je faisais des tonnes de bisous et de câlins à ma maman. Pour elle, qui a vécu beaucoup d’épreuves, c’était le plus des cadeaux. J’avais un lien particulier avec ma mère, peut-être du fait que j’ai bu le lait maternel jusqu’à sept ans ! Chaque année, nous nous réunissions autour d’un repas avant de couper le gâteau. Maman était une excellente cuisinière. Je n’oublierais jamais ma cérémonie de remise de diplômes en 1980, à Dublin, en Irlande. Ce jour-là, j’ai vu une grande fierté dans ses yeux tendres. Comme chaque mère, elle a nourri des rêves pour moi. J’ai réussi à les réaliser. C’était important dans la société patriarcale de l’époque où le père était peu présent. Ma grand-mère paternelle empêchait mon père d’aider Maman dans ses tâches ménagères. » [row custom_class=""][/row]    

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« Je suis issu d’une famille de dix enfants. Tout n’a pas toujours été facile pour ma mère, mais c’est une battante. Mon plus précieux cadeau pour elle a été ma présence et mon dévouement pour la famille. Après la disparition de mon frère dans les années 50, du haut de mes 8 ans, je comprenais son désarroi, je l’accompagnais partout et j’étais présent à ma façon. Je m’étais promis d’être toujours là pour elle. À 23 ans, lorsque mon père est décédé, ma maman n’avait jamais travaillé et comme j’étais le plus grand de la famille, j’ai pris en charge mes sept frères et sœurs. Cela a duré pendant une bonne vingtaine d’années et pourtant je n’ai jamais senti la difficulté, car je le faisais par amour pour elle.» [row custom_class=""][/row]      

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« Je ne sais pas vraiment si c’était le plus précieux, mais en tout cas c’est celui qui a dû être fait avec le plus d’amour... C’était un collier en pâtes. J’avais trouvé que c’était une excellente idée cadeau de lui confectionner un collier avec les pâtes que j’aimais manger et qu’elle avait l’habitude de me cuisiner. J’avais seulement 9 ans et je m’étais réveillée tôt pour peindre chaque penne et chaque macaroni d’une couleur différente. Le résultat, j’avoue, n’était vraiment pas beau et beaucoup trop coloré. Lorsque je lui ai offert la chaîne, je me souviens qu’elle a fait une drôle de tête en ouvrant la boîte. Surtout que j’avais mis le collier dans une vraie boîte à bijoux. Elle s’attendait sûrement à un vrai collier en or ou un bijou beaucoup plus glamour qu’un collier en pâtes. Mais au final elle a trouvé l’idée géniale et m’a félicitée pour le temps passé à le préparer. J’avais insisté pour qu’elle le porte pour sortir et j’en étais très fière. Je me souviens du petit coup d’œil de la caissière sur son collier. J’étais sûre qu’elle rêvait d’avoir le même. Mais bon, avec du recul je me dis que ma pauvre maman devait se sentir un peu ridicule.» [row custom_class=""][/row]

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« Ma mère est la femme que j’admire le plus. Elle a tout abandonné en Inde pour venir s’installer à Maurice. You give but little when you give of your possessions. It is when you give of yourself that you truly give, dit Kahlil Gibran, un de mes auteurs préférés. Je n’arriverais jamais à donner autant que ma mère a pu me donner. Une maman se contente du bonheur de ses enfants. Le plus précieux cadeau que je puisse faire à la mienne c’est lui donner de moi-même, de mon temps et de mon amour. Rien ne vaut les moments partagés, les fous rires... Notre présence est la meilleure chose que l’on puisse donner à nos parents. » [row custom_class=""][/row]      

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« Selon moi, son cadeau le plus précieux, c’est de voir celle que je suis aujourd’hui. De se rendre compte que je sers de modèle aux autres et que j’ai absorbé les valeurs qu’elle m’a inculquées, telle est sa plus grande fierté. Je pense que je suis devenue la fille dont rêvait ma mère. Pour sa fête, elle ne demande pas grand-chose. Ce qui explique pourquoi nous prévoyons uniquement un déjeuner en famille aujourd’hui. » [row custom_class=""][/row]        

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[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"18281","attributes":{"class":"media-image alignright size-medium wp-image-30852","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"300","alt":"Jacques de Maroussem"}}]]Jacques de Maroussem propriétaire de la maison Eurêka: « Un bouquet d’orchidées »

Le plus beau cadeau qu’il ait offert à sa mère ? Jacques de Maroussem s’en souvient comme si c’était hier. « J’avais 18 ans et j’étais en formation à Cape Town. Pour sa fête, je lui ai envoyé un bouquet d’orchidées de couleur blanche et rose par la poste. Quand elle a reçu mon colis, elle était extrêmement émue, car elle savait que j’étais sans les sous », relate-t-il. Aujourd’hui Sylvie, la mère de Jacques de Maroussem a 83 ans. De plus, à cause d’une récente chute, elle vit avec de son fils. [row custom_class=""][/row]      

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S’il y a bien un cadeau qui aura marqué Joyce, la mère de l’économiste, c’est le séjour que celui-ci lui a offert dans un hôtel cinq-étoiles. « Elle était très contente. Cela a cassé sa routine, car elle sort peu. Nous nous y sommes rendus en famille, avec mon père, mes sœurs et ma petite famille », indique Éric Ng. Cette année par contre, il a préféré faire dans la sobriété. Étant une grande amatrice de cuisine, Joyce recevra un wok de son fils.