Soupçons de meurtre à Boundary Road, Rose-Hill : Razia Beebee Nuther Saib, 70 ans, retrouvée morte mercredi soir

• Son ex-époux : « Elle était une intellectuelle »
   

Razia Beebee Nuther Saib, 70 ans, a été découverte sans vie dans sa maison à Rose-Hill, mercredi soir, 27 mars. Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un meurtre.

Après un premier constat sur les lieux, les enquêteurs privilégient la thèse d’un vol qui aurait mal tourné. À l’heure où nous mettions sous presse, différentes unités de police étaient toujours sur la piste des potentiels suspects, ainsi que de la voiture de la victime, une Toyota de couleur blanche, qui aurait été emportée par le ou les auteurs de cet acte.

À la Route Boundary, Rose-Hill, mercredi soir, la Major Crime Investigation Team (MCIT), menée par le surintendant Hayman Dass Ghoora et l’inspecteur Deewoo, était à pied d’œuvre. La Criminal Investigation Division de la Western Division ainsi que des éléments du Field Intelligence Office (FIO) ratissaient le terrain à la recherche d’informations pour élucider ce cas de meurtre. Le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du service médico-légal, était également sur place pour un premier examen du cadavre de la victime. L’autopsie sera pratiquée ce jeudi 28 mars à la morgue de l’hôpital PMOC, à Candos.

Sur les lieux du drame, le Scene of Crime Office (SOCO) a constaté que l’intérieur de la maison était sens dessus dessous. Des traces de sang ont été retrouvées dans diverses parties de la maison, un élément qui privilégie la thèse d’un acte criminel. Razia Beebee Nuther Saib était séparée de son époux et résidait seule au rez-de-chaussée de la demeure familiale depuis un moment. Le premier étage est occupé par une famille qui loue le logement. Ses deux fils vivent à l’étranger. 

La septuagénaire, qui a connu une riche carrière dans l’enseignement avant de gravir les échelons pour devenir responsable d’école, est décrite comme une bonne vivante. 

« Elle était très joviale, une intellectuelle, très amicale. C’était une femme qui croquait la vie à pleines dents », témoigne son ex-époux, Abdul Samad, au Défi Quotidien, mercredi soir.

Ce drame a plongé la région de Boundary Road, Rose-Hill, et les proches de la victime dans une profonde consternation. « Kan monn tann-sa, monn gagn enn sok. Li ti an bonn sante, an plinn form », confie un autre proche, qui s’interroge sur les lois existantes dans le pays. « Pena lalwa ase sever dan Moris », lâche une nièce de la défunte.