Claudio, 25 ans, le fils d’Hélène, a tenté de mettre fin à ses jours en absorbant de la soude caustique en novembre dernier.
« Le motif de cet acte de désespoir est qu’il ne trouvait pas de travail, malgré de nombreuses démarches. Pour subvenir aux besoins de mon fils désormais infirme, j’ai sollicité une aide sociale, mais en vain », plaide Hélène.
Cette dernière affirme qu’elle vit seule avec son fils. « Nous louons une petite maison à Curepipe. Claudio faisait des petits boulots pour arrondir les fins de mois. Il a commis cette acte parcequ’il ne pouvait plus m’aider. Il se sentait impuissant face à nos problèmes financiers. »
Depuis ce jour fatidique, Claudio doit se rendre fréquemment à l’hôpital Victoria, à Candos, pour ses traitements. Il ne consomme plus que du lait et des céréales.
Mais les maigres revenus d’Hélène ne suffisent plus à couvrir leurs besoins. D’où les démarches entreprises par celle-ci pour avoir une aide sociale. « Son médecin traitant m’a remis un certificat à remettre au bureau de la Sécurité sociale de Curepipe. En février dernier, un médecin lui a rendu visite à la maison. La demande a été approuvée », indique la quinquagénaire.
Or, dit-elle, lorsqu’elle s’est rendue au bureau, un officier lui a répondu qu’elle devrait patienter jusqu’en avril. « La semaine dernière, je l’ai de nouveau rencontré. Cette fois, il m’a dit d’attendre jusqu’en juin. »
Notre rédaction a interrogé le commissaire adjoint à la Sécurité sociale, Thakoorparsad Bhoyroo. Après avoir consulté le dossier, il nous a informés que la demande a effectivement été agréée. Il a assuré à Hélène qu’elle recevrait le paiement des arriérés, par chèque, à la fin du mois. Par la suite, elle devrait recevoir une carte lui permettant de toucher l’argent à la poste de Curepipe chaque mois.
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