«C’est de la provocation.» Ce sont les termes utilisés par le Premier ministre par intérim Showkutally Soodhun pour qualifier les incidents survenus le samedi 19 novembre alors qu'il inaugurait le complexe sportif de Parisot, à Phœnix. Des activistes du Parti travailliste (PTr) avaient, en fait, installé une banderole non loin du complexe. Elle portait l'inscription : «Merci Parti travailliste pou nou complex Parisot». Des policiers ont alors enlevé la banderole.
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Pour Showkutally Soodhun, la police a agi comme il fallait. C'est ce qu'il a déclaré sur Radio Plus ce dimanche 20 novembre, à l’issue d’une cérémonie de pose de première pierre à l’Eglise St-Paul, à Phoenix.
Le Premier ministre par intérim a précisé que le maire de Vacoas-Phœnix, Navin Ramsoondar, a déjà porté plainte à la police après ces incidents. Il affirme que personne n’est au-dessus de la loi et qu’il aurait fait la même chose si ses sympathisants étaient impliqués dans une affaire similaire. «Je dois féliciter le commissaire de police. La police a agi en toute liberté. Je crois en l’indépendance de la police. Elle a fait son travail comme il se doit. Le maire a fait une déposition», a déclaré Showkutally Soodhun.
Dans son discours samedi à l'inauguration du complexe sportif, le maire de la ville de Vacoas/Phœnix s’est attribué la paternité du projet, prenant à contrepied la banderole sur laquelle les remerciements étaient destinés au PTr.
Dans une déclaration à Le Dimanche-L’Hebdo, Patrick Assirvaden, le président du PTr, a expliqué que ce complexe sportif a été construit par le Parti travailliste bien avant 2014. «Les habitants ont voulu placer la banderole en guise de remerciement au PTr. Lapolis inn tir bandrol-la. Inn dir ki Soodhun pe vinn-la. Zot inn kas bandrol-la», a-t-il dit.
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