L’interrogatoire du chef de file du Parti travailliste au Parlement, Shakeel Mohamed, a repris au Central Criminal Investigation Department, jeudi. Il a répondu à une centaine de questions. Selon nos recoupements, le député a nié toute implication dans ce triple assassinat.
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Après trois heures d’interrogatoire dans le cadre de l’enquête sur le triple assassinat perpétré en octobre 1996 à la rue Gorah-Issac, Port-Louis, Shakeel Mohamed a été autorisé à partir. Il est attendu ce vendredi à 14 heures pour la suite de son interrogatoire au siège du Central CID. À sa sortie des Casernes centrales, jeudi, le député a fait une déclaration à la presse. « Les enquêteurs m’ont interrogé sur ce qu’ils ont dans leur dossier. Il n’y a rien de nouveau », a-t-il expliqué. Shakeel Mohamed a soutenu qu’il n’a rien contre les forces de l’ordre : « Mo pena nanye pou dir kont lapolis… » Cependant, il a fait ressortir qu’il n’a aucune confiance dans sa façon de fonctionner. « La population est en train de voir les agissements de la police. C’est une vendetta politique ». Pour lui, le point de presse tenu, jeudi, par le Commissaire de police, Mario Nobin, n’est rien d’autre qu’un exercice de communication. « Après les critiques des deux membres du gouvernement, le Commissaire de police s’est livré à un exercice de rattrapage. Bien entendu, il ne dira pas d’où viennent les ordres », poursuit-il. Il souhaite que l’enquête soit bouclée le plus rapidement possible.
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