Sept ans de prison pour avoir brûlé vif son père

Le verdict est tombé mardi 26 avril devant la cour intermédiaire. Feizal Durbarree, 31 ans, a été condamné à sept ans de prison. Il a été reconnu coupable par le magistrat Azam Neerooa pour avoir brûlé son père Ajam Durbarree. Feizal Durbarree, habitant Bon-Accueil, faisait l’objet d’une accusation pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Le 10 décembre 2008, il avait brûlé son père à leur domicile. Des outils disparus seraient à l’origine de cet acte tragique. Il avait plaidé non coupable. Dans son arrêt, le magistrat Azam Nerroa souligne que le prévenu avait fait des aveux à la police. « Le prévenu a volontairement commis cet acte », avance le magistrat qui a mis en exergue la gravité du délit. Feizal Durbarree a admis, dans sa déposition à la police, avoir ligoté les mains et les pieds de son père avec un « horni », alors que celui-ci était allongé sur son lit. Il a alors interrogé son père sur ses outils qu’il n’arrivait pas à retrouver, mais celui-ci n’a pas répondu à ses questions. Il s’est mis à gifler son père qui aurait répondu avec des insultes. Le prévenu avait affirmé aux enquêteurs qu’il avait voulu faire peur à son père. Pour s’y faire, il dit avoir versé de « l’eau de Cologne » sur le matelas sur lequel était couché son père, poings et pieds ligotés. C’est à l’aide de son briquet qu’il a mis feu au matelas. Le feu s’est propagé aux jambes de la victime en remontant son pantalon. Le vieil homme a été prisonnier des flammes.

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